Développer les échanges commerciaux dans le Pacifique

Après la Papouasie-Nouvelle-Guinée en 2014, c’est au tour de la Nouvelle-Calédonie d’accueillir la réunion commerciale du GFLM qui rassemble Fidji, les Îles Salomon, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, le Vanuatu et le FLNKS, ce dernier en tant qu’observateur. Le service de coopération régionale du gouvernement s’est mobilisé pour coordonner les échanges d’informations, relayer l’évènement auprès des acteurs économiques et apporter une assistance logistique.

Les ministres et hauts-fonctionnaires du commerce extérieur des pays membres du Groupe se sont réunis le 16 novembre afin de travailler sur l’évolution de l’accord commercial conclu au sein de l’organisation. Dans son intervention, le président du gouvernement a indiqué que cette 3e édition du symposium est « une nouvelle occasion de renforcer nos liens et nos échanges commerciaux ». Philippe Germain a également rappelé que la Nouvelle-Calédonie « met tout en œuvre afin de faciliter les échanges politiques, économiques et culturels et de s’insérer pleinement dans son environnement régional ». Par ailleurs, le président a réitéré la demande du gouvernement d’être associé en qualité d’observateur du Groupe fer de lance mélanésien. D’autant qu’il est le seul à pouvoir engager la Nouvelle-Calédonie dans des négociations économiques entre les territoires de la région.

Le symposium doit s’achever les 19 et 20 novembre par un séminaire et une foire commerciale à la Chambre des métiers et de l’artisanat. Après la délégation d’entrepreneurs locaux qui s’était rendue à Port-Moresby en 2014 pour participer aux rencontres commerciales, le président du gouvernement souhaite que cet événement « soit un véritable tremplin en faveur du développement des échanges et des partenariats entre les opérateurs économiques du Groupe fer de lance mélanésien et les entreprises calédoniennes ».