Les géomaticiens exposent leurs projets
La géomatique était à l’honneur ce 4 décembre au gouvernement qui accueillait la 9e matinée des géomaticiens. Au programme, présentations et échanges concernant les systèmes d’information géographique (SIG) développés par l’institution.
Avec le développement des applications mobiles ou des sites Web de géolocalisation, les cartes sont partout. « La cartographie informatisée peut être utilisée dans de nombreux domaines. Aujourd’hui, des collectivités ne peuvent plus s’en passer dans leur travail », souligne Damien Buisson, chef du service de la géomatique et de la télédétection de la direction des Technologies et des services de l’information (DTSI). Au sein du gouvernement, ce service centralise l’information géographique de la Nouvelle-Calédonie pour la mettre ensuite à disposition. Une partie de ces données est accessible sur le portail Géorep (www.georep.nc) dont l’explorateur cartographique – le « google map » local – est l’outil le plus connu du grand public avec environ 12 000 consultations par mois.
Le service de la géomatique a initié dès 2007 la matinée des géomaticiens pour réunir une fois par an les techniciens qui mettent en œuvre les SIG du gouvernement, mais aussi des partenaires tels que les provinces, les communes du Grand Nouméa, l’OPT… Cette rencontre est l’occasion de faire un point sur les projets des uns et des autres, d’échanger et de créer une synergie entre les différents acteurs. Cette année, le syndicat intercommunal du Grand Nouméa (SIGN) était aussi invité à présenter une étude de faisabilité pour son futur système d’information géographique intéressant les quatre communes. Plus que jamais, la géomatique offre un immense champ de possibilités.
