Nouvelle étape pour le service civique calédonien
Nouvelle étape pour le service civique calédonien
01 mars 2017
Dans le cadre de la mise en œuvre du service civique calédonien, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et l’État vont prochainement signer une convention pour le déploiement sur le territoire des dispositifs nationaux d’accompagnement des jeunes éloignés de l’emploi.
Le projet de service civique calédonien comprend un important volet d’accompagnement vers l’emploi et l’autonomie pour les 600 jeunes qui quittent annuellement le dispositif de formation initiale sans diplôme, sans qualification et sans emploi. Dans le cadre de ce parcours, qui imposera aux jeunes de s’engager dans un dispositif d’acquisition de compétences professionnelles et sociales, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie souhaite mobiliser l’ensemble des moyens disponibles, et notamment ceux de l’État, en matière d’accès à l’emploi et à la qualification.
Adaptation
Tel est l’objet de cette convention « qui couvre l’ensemble des dispositifs nationaux d’aide à l’insertion susceptibles d’être transposés en Nouvelle-Calédonie comme la garantie jeunes, les emplois d’avenir ou encore l’EPIDE (Établissement pour l’insertion dans l’emploi). Cette structure, qui va chercher les jeunes les plus éloignés de l’employabilité, pourrait accueillir des Calédoniens, voire être ouverte en Nouvelle-Calédonie », met en avant Philippe Dunoyer. La convention aborde également le renforcement du RSMA (Régime du service militaire adapté) et le service civique universel de l’État. « Ces dispositifs seront mis en œuvre par l’agence calédonienne du service civique qui servira d’interface avec les opérateurs de terrain, les jeunes en voie d’exclusion et leur famille », ajoute le porte-parole du gouvernement.
Avant d’être signée par le président du gouvernement et le représentant de l’État, la convention sera examinée par les élus du Congrès.
Le CAUVA sur les rails
Inscrit au contrat de développement inter-collectivité 2017-2021, la mise en place du centre d’accueil d’urgence des victimes d’agression (CAUVA) au sein du Médipôle de Koutio fait aussi l’objet d’un protocole. Celui-ci sera signé par le président du gouvernement et le représentant de l’État. Le CAUVA aura les missions d’une unité médico-légale (examens et certificats effectués sur demande des autorités judiciaires) et assumera la prise en charge globale des victimes (soutien psychologique, aide et orientation aux démarches post-agression). Doté d’un budget de 21,2 millions de francs, financé à 80 % par l’État et à 20 % par la Nouvelle-Calédonie, le CAUVA aura une équipe composée d’un médecin, un psychologue et une secrétaire.