Géographe, un métier d’utilité publique

Géographe, un métier d’utilité publique

01 août 2022

Éducation et formation Aménagement du territoire

Le président Louis Mapou, aux côtés des étudiants géographes de l’UNC.

Le président Louis Mapou, aux côtés des étudiants géographes de l’UNC.

Les étudiants géographes de l’Université de la Nouvelle-Calédonie ont tenu, le jeudi 28 juillet, le premier Café Géo. Un nouveau rendez-vous pour mettre en lumière les différentes trajectoires possibles en Nouvelle-Calédonie, à partir de cette licence. Avec un invité d’honneur : le président du gouvernement Louis Mapou.

Devant un parterre d’étudiants attentifs, Louis Mapou, convié à l’amphithéâtre 80 de l’Université de Nouvelle-Calédonie (UNC), a tout d’abord salué l’initiative de l’association des étudiants géographes. « L’université est le lieu où sont fabriquées les idées de demain, a-t-il déclaré. Nous avons besoin de vos compétences mais aussi de votre vision pour aujourd’hui et pour demain ». Le Café Géo est un rendez-vous convivial qui permet aux étudiants inscrits en licence géographie et aménagement à l’UNC, d’échanger pendant près de deux heures avec un intervenant, sur les débouchés qu’offre cette formation. Cette première édition a permis d’en apprendre un peu plus sur le parcours du président du gouvernement.

 

Louis Mapou, Catherine Ris, présidente de l’Université de Nouvelle-Calédonie et un étudiant géographe montent les marches qui conduisent à l’amphithéâtre 80.

Louis Mapou, Catherine Ris, présidente de l’Université de Nouvelle-Calédonie et un étudiant géographe montent les marches qui conduisent à l’amphithéâtre 80.

« J’ai choisi la géographie parce que c’est la discipline qui m’a aidé à obtenir mon baccalauréat », a confié Louis Mapou. Après un passage à Nantes, il poursuit ses études universitaires à Paris, où il obtient un DEA (diplôme d’études approfondies) en géographie humaine, consacrée à la question foncière. De retour en Nouvelle-Calédonie en 1985, il intègre la région Centre, l’une des quatre collectivités qui composent le territoire avant la provincialisation. « C’est à ce moment-là que j’ai pris conscience de l’utilité de la formation de géographe. Les outils de la géographie ont permis à cette époque, de penser le rééquilibrage entre Nouméa et la reste de la Nouvelle-Calédonie ».

« Le géographe peut être un bon dirigeant »

Les échanges ont ensuite porté sur la distribution démographique de la Nouvelle-Calédonie, la Biennale de la construction, les problématiques de gestion et d’aménagement du territoire, le schéma Nouvelle-Calédonie 2025, la géopolitique ou encore le changement climatique. Autant de sujets qui impliquent directement ou indirectement le géographe. Les étudiants présents ont notamment questionné Louis Mapou sur les connexions qu’il pouvait exister entre le métier de géographe et les politiques publiques. « La géographie, est la science de l’espace et des territoires, mais aussi de l’équilibre et de la guerre. Avec son regard scientifique et son esprit de synthèse, le géographe peut être un bon dirigeant », a déclaré Louis Mapou.

Pour conclure, le président du gouvernement a tenu à encourager les étudiants à poursuivre leurs efforts. La Nouvelle-Calédonie doit conquérir le Pacifique et c’est grâce à son expertise issue de la culture française qu’elle le pourra ».

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