Détruire pour mieux reconstruire

Détruire pour mieux reconstruire

04 novembre 2015

Aménagement du territoire

Détruire pour mieux reconstruire

Ce dimanche 8 novembre, à 11 heures, quatre tours de Saint-Quentin seront détruites simultanément. Cette démolition spectaculaire, orchestrée par la Société immobilière de Nouvelle-Calédonie (SIC), constitue une étape décisive dans la concrétisation du projet de rénovation urbaine du quartier.

« 7 000 personnes sont en attente d’un toit dans le Grand Nouméa. La problématique du logement est un véritable défi pour la Nouvelle-Calédonie. C’est une nécessité pour les Calédoniens et une condition essentielle pour la construction d’un pays », a rappelé le président du gouvernement Philippe Germain lors de la conférence de presse organisée par la SIC. Cet enjeu majeur est symbolisé par le projet de rénovation de Saint-Quentin auquel la Nouvelle-Calédonie apporte tout son soutien. À commencer pour la démolition des tours « qui représentent ce que l’on ne veut plus faire », insiste Philippe Michel, président de la province Sud et de la SIC. Le gouvernement, ainsi que la province, participent à hauteur de 300 millions de francs à l’opération dont le coût total est d’environ 1,1 milliard de francs. Treize mois de travaux préparatoires ont été nécessaires, notamment pour le désamiantage réalisé par des entreprises locales.

 

« Saint-Quentin change »

 

 

Pour Philippe Germain, la rénovation du quartier de Saint-Quentin est un véritable projet Pays. « D’abord par son intérêt économique – 30 milliards de travaux – et toute l’activité qu’il va générer. Ensuite, c’est un bel exemple de prise en compte des attentes de la population. Une autre approche du développement urbain se met en place, qui intègre dès le départ une dimension environnementale, ainsi que la question des transports », a souligné le président du gouvernement évoquant le futur passage du Néobus au cœur du quartier situé à la croisée de Nouméa, du Mont-Dore et de Dumbéa. Le projet « Saint-Quentin change » repose sur un partenariat fort entre la SIC, l’État, la Nouvelle-Calédonie, la province Sud et les communes. Une dynamique que les présidents du gouvernement et de la province Sud souhaitent voir se poursuivre.