David Douillet en campagne pour nos jeunes
Présent en Nouvelle-Calédonie pour les Océania de judo, l’ancien ministre des Sports et champion dans cette discipline, David Douillet, a été reçu au gouvernement jeudi 5 avril. Sensible à la cause des jeunes, il a accepté de devenir l’un des ambassadeurs du plan territorial de sécurité et de prévention de la délinquance, lancé par le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
Double champion olympique et quadruple champion du monde de judo, ancien ministre des Sports et ancien député, David Douillet est en Nouvelle-Calédonie pour assister aux Océania de judo (6 au 8 avril) et animer, dans le cadre de cette compétition, un stage sportif.
À son programme sont aussi inscrites quelques visites institutionnelles, dont une rendue jeudi 5 avril au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Il y a été reçu par le président Philippe Germain et Valentine Eurisouké, membre du gouvernement en charge de la santé, de la jeunesse et des sports. Autour d’un petit-déjeuner, ils ont échangé sur le rôle que peut jouer le sport en faveur de la jeunesse en difficulté : décrochage scolaire, addictions, délinquance, etc.
« Transmettre ce témoin précieux »
« David Douillet est un ambassadeur qui a réussi à travers le sport et qui peut donner envie à la jeunesse de se réaliser, a déclaré Philippe Germain à l’issue de l’entretien. Son discours est très intéressant, il vit le sport, il a des mots forts. Il parle par exemple de tricherie avec soi même quand on consomme excessivement de l’alcool pour se masquer la réalité. C’est pourquoi je l’ai sollicité – et il l’a accepté – pour qu’il participe à notre campagne afin d’ouvrir les yeux des jeunes sur ces comportements. »
David Douillet portera la bonne parole auprès de la jeunesse calédonienne en partageant avec elle les valeurs du sport, celles-là même qui ont été pour lui « une colonne vertébrale, un tuteur » tout au long de sa vie. « J’ai eu cette chance incroyable, quand j’étais gamin, dans ma Normandie profonde, d’avoir accès au judo, raconte le champion. Aujourd’hui, je veux transmettre ce témoin précieux que l’on m’a donné quand j’étais petit : dire aux jeunes que le sport peut être un vecteur de construction de soi et que le plus important, c’est ce qu’on met en place soi-même pour atteindre son objectif, qu’il soit sportif, culturel ou autre. »