Le gouvernement au chevet de l'élevage local

Le gouvernement au chevet de l'élevage local

06 juin 2011

Agriculture

Le gouvernement au chevet de l'élevage local

Face à la menace de démantélement de l'OCEF, les acteurs de la filière bovine sont venus dire leurs inquiétudes au gouvernement.

En charge de l’agriculture et de l’élevage, le président Harold Martin a reçu, le lundi 6 juin, Guy Monvoisin, président du syndicat des éleveurs bovins, Gérard Pasco, président de la chambre d’agriculture et Ghislain Santacroce et Jean-Pierre Vilas président du conseil d’administration et directeur de l’OCEF.

Tous ont fait part de leur crainte de voir disparaitre l’OCEF et avec lui le seul outil fiable de régulation d’une filière qui fait vivre directement et indirectement plus de 5 000 personnes mais qui porte aussi des valeurs sociales et culturelles qui ont fait et qui font toujours l’identité de la Nouvelle-Calédonie.

Menacé de perdre ce rôle de régulation des prix et du marché de la viande bovine en raison de brèches juridiques dans l’élaboration de ses statuts et des ses missions, l’OCEF, et avec lui l’ensemble des acteurs de la filière, n’entend pourtant pas capituler devant les menaces d’une ouverture totale du marché à l’importation.

Face à l’inquiétude de la filière, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie s’est montré rassurant. C’est ainsi qu’une solution juridique est à l’étude qui devra permettre de stabiliser et de pérenniser le fonctionnement de l’établissement pour garantir des débouchés aux éleveurs calédoniens tout en offrant sur le marché, une viande de grande qualité, exempte de stéroïdes ou d’hormones de croissance, tout en restant à un prix abordable pour le consommateur.