Échanges sur les questions du travail et de l’emploi

Échanges sur les questions du travail et de l’emploi

10 avril 2019

Relations extérieures Emploi et travail

Jean-Louis d’Anglebermes et Nicole Bouteau (en bleu), entourés des autres membres de la délégation polynésienne.

Jean-Louis d’Anglebermes et Nicole Bouteau (en bleu), entourés des autres membres de la délégation polynésienne.

Jean-Louis d’Anglebermes, vice-président du gouvernement, a reçu le 27 mars Nicole Bouteau, la ministre du Travail et du tourisme en Polynésie française. Les sujets du travail, et plus particulièrement la loi calédonienne sur l’emploi local, ont été au cœur de l’entretien.

Accompagnée de représentants de services polynésiens, Nicole Bouteau est venue fin mars à la rencontre des autorités calédoniennes et des partenaires sociaux pour échanger sur les sujets du travail, et notamment du soutien et de la protection de l’emploi local dans le secteur privé. La Polynésie française souhaite en effet adopter une loi dans ce domaine. « La ministre s’est montrée intéressée par les problématiques juridiques et techniques liées à la réglementation en matière d’emploi local », précise Jean-Louis d’Anglebermes, vice-président du gouvernement, en charge du travail et de l’emploi.

Expertise

Autres sujets qui pourraient inspirer la Polynésie française : les actions en matière de prévention des risques professionnels que la Nouvelle-Calédonie mène à travers sa direction du Travail et de l’emploi, ainsi que le service de la DTE dédié aux relations du travail, et en particulier aux résolutions de conflits. « Nous avons également abordé avec la ministre la réforme de l’alternance en Nouvelle-Calédonie, la mise en place du Groupement pour l’insertion et l’évolution professionnelles (GIEP) et son lien avec le RSMA, la Polynésie étant elle aussi dotée d’un tel régiment », ajoute Jean-Louis d’Anglebermes, chargé de la formation professionnelle. À la suite de cette rencontre, Nicole Bouteau a pu s’entretenir avec des membres de la Commission paritaire de l’emploi local et du Conseil du dialogue social. Des structures dont son territoire ne dispose pas et qui ont conforté l’avis de la ministre sur la nécessité pour la Polynésie de s’appuyer sur l’expertise calédonienne.