Deux prix du gouvernement décernés au Silo

Deux prix du gouvernement décernés au Silo

11 septembre 2018

Culture

Jenny Briffa et son éditeur, Gilbert Bladinières (Madrépores). (c) D. Mayeur, SILO - CCT, 2018

Jenny Briffa et son éditeur, Gilbert Bladinières (Madrépores). (c) D. Mayeur, SILO - CCT, 2018

Le Salon international du Livre océanien a refermé ses portes le 9 septembre. Deux ouvrages y ont été récompensés par le prix d’excellence du gouvernement.

L’édition 2018 du Silo s’est refermée dimanche. À l’issue de trois jours foisonnants ont été remis les deux prix Popaï* du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Le prix Popaï dans la catégorie fiction-littérature est allé à Jenny Briffa pour Fin mal barrés !, aux éditions Madrépores. Le prix Popaï dans la catégorie documentaire a été décerné à Catherine C. Laurent pour Calédoniens, lignes de vie d’un peuple, édité par les Ateliers Henry Dougier. Deux livres sous le signe du destin commun.

Jenny Briffa est journaliste et réalisatrice. Sa pièce Fin mal barrés ! connaît un grand succès sur scène. Ce premier livre dresse en seize tableaux décapants « le portrait cinglant d’une société tiraillée par des aspirations contradictoires » à la veille du référendum. Son personnage haut en couleur n’épargne pas les élus de tous bords et rappelle avec humour qu’« au jour d’après, on a tous notre place ».

Catherine C. Laurent est écrivain et enseignante. Son livre tisse de nombreux témoignages de personnalités et d’anonymes et se demande : « Mais qui sont donc ces Français de l’autre bout du monde ? Quels sont les détours de l’histoire qui les ont rassemblés : Kabyles, Japonais, Javanais, Wallisiens, Vanuatais, Martiniquais, Zoreilles… ? Comment la culture kanak a-t-elle vécu cette cohabitation ? » Au fil des pages se dessine le visage pluriel de la Nouvelle-Calédonie.

 

* Popaï signifie en paicî « parole ».

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