Partenaires pour la francophonie

Partenaires pour la francophonie

14 octobre 2016

Éducation et formation Culture Francophonie

Thierry Santa, président du conseil d’administration du CREIPAC et Gaël Lagadec, président de l’UNC, ont signé une convention de partenariat, jeudi 13 octobre.

Thierry Santa, président du conseil d’administration du CREIPAC et Gaël Lagadec, président de l’UNC, ont signé une convention de partenariat, jeudi 13 octobre.

L’Université de la Nouvelle-Calédonie (UNC) et le CREIPAC (Centre de rencontres et d’échanges internationaux du Pacifique) ont signé jeudi une convention de partenariat. Objectif : travailler de concert pour faire rayonner la francophonie dans le Pacifique.

« La signature de cette convention de partenariat est une preuve d’intelligence de l’Université et du CREIPAC, a souligné Thierry Santa qui préside le conseil d’administration du CREIPAC. Elle va permettre de mutualiser les moyens pour l’enseignement du français comme langue étrangère. »

Ciblant un même public composé d’étudiants et de professeurs de français originaires, pour la plupart, de Nouvelle-Zélande et d’Australie, les deux établissements pourront désormais conjuguer leurs efforts au bénéfice du rayonnement francophone dans le Pacifique. Des formations seront mutualisées et des moyens partagés, notamment en termes de locaux. Un groupe de travail opérationnel sera chargé de définir les modalités pratiques de cette coopération afin de multiplier les possibilités d’accueil des stagiaires, de faciliter l’accès aux infrastructures ou encore de coordonner la communication vers ces publics.

« Cette convention acte un principe de synergie entre l’UNC et le CREIPAC, a souligné Gaël Lagadec, le président de l’UNC. Elle s’inscrit dans une logique de coordination des établissements, comme nous avons commencé à la mettre en place dans le domaine de la recherche. »

Voir plus loin

Situés à quelques mètres l’un de l’autre et partageant des missions communes de diffusion et de promotion de la langue française, le mariage de ces deux structures semble une évidence. « On peut regretter que ce partenariat n’ait pas été conclu plus tôt, reconnaît Bernard Deladrière, membre du gouvernement en charge de la francophonie, et du conseil d’administration du CREIPAC. Mais aujourd’hui, nous devons nous en réjouir car cette démarche s’inscrit dans une volonté partagée de faire de la Nouvelle-Calédonie une base de la francophonie dans la région Asie-Pacifique. Dans ce contexte, nous attendons par ailleurs l’avis de l’Organisation internationale de la Francophonie suite à la candidature de la Nouvelle-Calédonie comme membre associé. » Une décision attendue fin novembre et qui permettra peut-être à la Nouvelle-Calédonie de rejoindre les rangs de cette prestigieuse organisation aux côtés de plus de quatre-vingt autres pays.

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