Opération « carton jaune » à la DITTT

Opération « carton jaune » à la DITTT

16 mai 2023

Sécurité et prévention

Les séances de sensibilisation ont eu lieu le samedi 13 mai sur le site de la DITTT.

Les séances de sensibilisation ont eu lieu le samedi 13 mai sur le site de la DITTT.

Le gouvernement, le haut-commissariat de la République et les partenaires de la sécurité routière en Nouvelle-Calédonie, ont mené conjointement une opération nommée « carton jaune ». Inscrite dans le cadre des actions de répression à caractère éducatif validées par le conseil permanent de la sécurité routière, elle s’est organisée en deux temps : une série de contrôles routiers effectués par les forces de l’ordre et une matinée de sensibilisation dédiés aux contrevenants volontaires.

Depuis plusieurs années, le gouvernement, le haut-commissariat de la République et les partenaires de la sécurité routière en Nouvelle-Calédonie relancent régulièrement l’opération « carton jaune », qui s’inscrit dans le cadre des actions de répression à valeur éducative validées par le conseil permanent de la sécurité routière. La dernière opération avait eu lieu en 2018.

Comme les années précédentes, l’édition 2023 s’est organisée en deux temps. Le premier volet de l’opération a consisté en une série de contrôles routiers spécifiques réalisés par la police et la gendarmerie nationale dans le Grand Nouméa.

Durant ces contrôles, les contrevenants se sont vus proposer le choix entre le paiement d’une amende forfaitaire correspondant à l’infraction relevée ou la participation à une séance de sensibilisation à la sécurité routière. Les infractions pouvant relever de cette alternative sont :

  • les dépassements de la vitesse autorisée inférieurs à 20 km/h ;
  • le non-port de la ceinture de sécurité et l’absence de dispositifs adaptés pour les enfants ;
  • l’utilisation d’un téléphone au volant ;
  • les infractions liées aux équipements des véhicules (pneus lisses, défaut d’éclairage...)

Une matinée de sensibilisation à la DITTT

Les contrevenants ayant choisi l’alternative à l’amende forfaitaire ont été convoqués le samedi 13 mai sur le site de la direction des Infrastructures, de la topographie et des transports terrestres (DITTT), pour une séance de sensibilisation à la sécurité routière.

« Nous souhaitons, avec le gouvernement et le haut-commissariat de la République, développer ces actions de sensibilisation, a indiqué Yves Dupas, procureur de la République. C’est une responsabilité collective qui nous incombe, car notre façon de conduire, c’est aussi notre façon de nous conduire dans notre société par rapport au respect et à la sécurité des autres ».

 

Les contrevenants ont participé à cinq ateliers animés par des agents de la DITTT, les forces de l’ordre et les associations de prévention routière et d’experts automobile.

Les contrevenants ont participé à cinq ateliers animés par des agents de la DITTT, les forces de l’ordre et les associations de prévention routière et d’experts automobile.

 

Les participants à cette matinée ont donc pris part aux ateliers autour des thèmes de la conduite sous influence, des dangers de la vitesse, du port de la ceinture de sécurité, des distracteurs d’attention (téléphone au volant) et de l’état de l’entretien du véhicule.

Ils ont également eu le droit à une séance de sensibilisation à l’accidentologie.

« Nos agents animateurs, très aguerris sur ce sujet, ont proposé des séances pédagogiques d’information, avec un format très interactif. L’idée n’est pas d’arriver en moralisateur, mais plutôt de mettre les usagers en condition pour bien recevoir ces informations cruciales », a confié Karim Ouni, directeur de la DITTT.

 

Les ateliers ont permis de mettre à jour les connaissances des conducteurs sur certains sujets.

Les ateliers ont permis de mettre à jour les connaissances des conducteurs sur certains sujets.

 

Des ateliers « très instructifs »

Un pari réussi pour la DITTT et ses partenaires puisque les contrevenants sont repartis convaincus. « C’était très instructif, avoue une participante. Ce genre de sessions devrait être proposé à un public plus large et surtout aux jeunes. Les films sur les accidents et leurs conséquences sur les familles sont particulièrement marquants ».

Les ateliers ont aussi permis de remettre à jour les connaissances de chacun. « J’ai passé mon permis il y a un peu plus de 20 ans et il y a pas mal de choses que j’avais oublié, notamment dans le code la route, a assuré un participant qui a été contrôlé pour un excès de vitesse. Je pense qu’il serait intéressant pour tout le monde d’avoir une piqûre de rappel de temps en temps ».

Pour rappel, la grande majorité des accidents de la route mortels et corporels en Nouvelle-Calédonie sont la conséquence de mauvais comportements de la part des conducteurs. Parmi eux, la conduite sous emprise de l’alcool et/ou du cannabis, le non-respect des limitations de vitesse, le non-port de la ceinture de sécurité, ou encore les refus de priorité.

 

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Le directeur de la DITTT, le procureur de la République, le directeur de cabinet du haut-commissaire et les directeurs de la gendarmerie et de la police, sont allés à la rencontre des participants.

 

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