Cinq Calédoniens reçus au concours de l’ENAC

Cinq Calédoniens reçus au concours de l’ENAC

17 juin 2016

Éducation et formation Emploi et travail

Cinq Calédoniens reçus au concours de l’ENAC

Mi-juin, cinq étudiants calédoniens ont réussi le concours d’entrée de la prestigieuse École nationale de l’Aviation civile (ENAC) qui forme notamment aux métiers d’ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne ou d’ingénieurs électroniciens des systèmes de la sécurité aérienne.

« Ces dernières années, le nombre de candidats - et de lauréats - se présentant aux concours locaux d’ingénieurs ne permettait pas de couvrir les postes à pourvoir », explique Sébastien Chêne, directeur de l’Aviation civile en Nouvelle-Calédonie (DAC). Un manque d’attrait pour les postes de catégorie A offerts par l’Aviation civile en Nouvelle-Calédonie résultant d’un déficit d’information auprès des lycéens et des étudiants. C’est pourquoi, depuis trois ans, la communication sur ces métiers a été développée, notamment dans le cadre d’un partenariat entre la DAC et le Vice-rectorat. Signé en juin 2013, cet accord a permis l’organisation d’opérations ciblant les élèves des classes de Terminale scientifique et leurs professeurs, afin de faire connaître ces métiers et leurs formations, dont les attraits ne manquent pas. Un travail qui semble porter ses fruits puisque treize candidats se sont présentés aux concours d’ingénieurs du contrôle aérien cette année, contre quatre ou cinq habituellement.

Environ trois postes à pourvoir chaque année

« Les formations d’ingénieur des études et de l’exploitation de l’Aviation civile du cadre territorial (IEEAC), d’ingénieur électronicien des systèmes de la sécurité aérienne (IESSA) et d’ingénieur du contrôle de la navigation aérienne (ICNA) sont accessibles après un Bac + 2 (classes préparatoires, deuxième année de licence, DUT ou BTS à caractère scientifique) ou par les concours communs polytechniques, détaille le directeur de la DAC. Les formations dispensées à l’ENAC, qui est située à Toulouse, durent trois ans et sont rémunérées. » Pour les ingénieurs du contrôle aérien, une année de qualification dans la tour de contrôle est ensuite nécessaire avant le plein exercice des fonctions. À la clé : la garantie d’un poste en Nouvelle-Calédonie - où le recrutement d’environ cinquante ingénieurs a été prévu pour la période 2013-2027 - pour une rémunération mensuelle de départ d’environ 500 000 francs.

Pour en savoir plus, contactez le bureau formation-concours du service administratif de la DAC au 26.52.46, ou retrouvez la DAC sur son stand lors du prochain salon de l’Étudiant qui aura lieu fin juillet.

 

Présentation des métiers de l’Aviation civile au lycée Lapérouse en 2013.

Présentation des métiers de l’Aviation civile au lycée Lapérouse en 2013.

 

Quels métiers ?

 

IEEAC

Les ingénieurs des études et de l’exploitation de l’Aviation civile sont des experts polyvalents à qui sont confiées des missions d’études et d’exploitation. Ils peuvent participer à toutes les activités (techniques, administratives, économiques) et se voir confier la direction ou le commandement d’aérodromes importants.

IESSA

Les ingénieurs électroniciens des systèmes de la sécurité aérienne sont chargés d’assurer l’installation, la maintenance et le développement des équipements qui participent à la sécurité du transport aérien : radars, systèmes d’atterrissage automatique, informatiques, de télécommunication, etc.

ICNA

Les ingénieurs du contrôle de la navigation aérienne assurent la sécurité et la régulation du trafic aérien. Ils assurent le suivi de chaque avion, mais leur action ne se limite pas aux atterrissages et aux décollages car elle concerne l’ensemble du trafic international et domestique de la Nouvelle-Calédonie. Ce métier exige un sens aigu des responsabilités, un excellent niveau d’anglais et la satisfaction à des normes d’aptitude médicales.

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