Le gouvernement vient en aide aux sinistrés

Le gouvernement vient en aide aux sinistrés

20 mars 2017

Société Économie

Après les incendies qui ont ravagé le local du Secours catholique, puis ceux des entreprises Cellocal et Sofaplast, le gouvernement se mobilise pour apporter son soutien à ces structures et à leurs bénévoles ou salariés, privés de leur outil de travail.

Après les incendies qui ont ravagé le local du Secours catholique, puis ceux des entreprises Cellocal et Sofaplast, le gouvernement se mobilise pour apporter son soutien à ces structures et à leurs bénévoles ou salariés, privés de leur outil de travail.

Après les incendies qui ont ravagé le local du Secours catholique, puis ceux des entreprises Cellocal et Sofaplast, le gouvernement se mobilise pour apporter son soutien à ces structures et à leurs bénévoles ou salariés, privés de leur outil de travail. 

Propriété de la Nouvelle-Calédonie, le dock qui accueillait  le Secours catholique, à deux pas de la cathédrale Saint-Joseph de Nouméa, est parti en fumée le 9 mars. « Afin de permettre à l’association de poursuivre ses activités, et notamment de recevoir des familles dans le besoin, le gouvernement a recherché de nouveaux locaux, a expliqué Philippe Dunoyer, porte-parole du gouvernement. Un espace de 50 m2 a été identifié, dans un immeuble de la rue Galliéni, près de l’OPT. » Après une visite des lieux par le président du Secours catholique prévue dans les prochains jours, l’association pourra emménager dans les plus brefs délais. « Elle y sera accueillie sous les mêmes termes que précédemment, a-t-il souligné. C’est-à-dire dans le cadre d’une mise à disposition gratuite, avec un bail d’une durée d’un an renouvelable. 

Prendre les mesures adaptées

Concernant le second incendie qui a détruit les locaux et les entrepôts des entreprises Cellocal et Sofaplast le 12 mars, le président du gouvernement a, par le biais d’un communiqué, exprimé « sa solidarité avec les salariés qui se trouvent ainsi touchés dans leur travail » et adressé « un message de soutien aux dirigeants ».

Afin d’accompagner la remise en service de ces unités de production, le gouvernement a pris contact avec le directeur du groupe pour faire le point et examiner les mesures à prendre dans le cadre de cette situation exceptionnelle afin d’éviter que les salariés ne soient pénalisés.

« La mise en place du dispositif de chômage partiel a été envisagée, a indiqué Philippe Dunoyer, mais une solution de replacement des salariés dans les activités du groupe, en attendant une reconstruction des installations, a été choisie. »

Le gouvernement a également proposé d’accorder une dérogation pour l'importation des marchandises constituant le stock de ces entreprises, qui font l’objet aujourd’hui de mesures de protection de marché. « Cette intervention viserait principalement à maintenir l’activité de ces deux outils de production importants, jusqu’à leur reconstruction », a conclu le porte-parole.

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