Vers de nouvelles passerelles étudiantes avec l’Australie

Vers de nouvelles passerelles étudiantes avec l’Australie

21 octobre 2016

Relations extérieures Éducation et formation

Simon Birmingham, ministre de l’Éducation et de la formation, Philippe Germain, président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Jean-Louis d’Anglebermes, vice-président et Hélène Iékawé, en charge de l’enseignement.

Simon Birmingham, ministre de l’Éducation et de la formation, Philippe Germain, président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, Jean-Louis d’Anglebermes, vice-président et Hélène Iékawé, en charge de l’enseignement.

Suite à la visite officielle en Australie de la délégation calédonienne, le plan conjoint de coopération qui se dessine avec le pays voisin prévoit un large volet consacré à l’éducation. En perspective : une mobilité plus facile et moins chère pour les étudiants des deux pays.

À l’image de l’accord signé avec la Nouvelle-Zélande, la Nouvelle-Calédonie vient de tracer avec l’Australie les grandes lignes d’une future coopération renforcée. Aux côtés du développement économique, du sport ou de l’environnement, le thème de l’éducation y occupe une large place.

« Quand les Calédoniens souhaitent faire leurs études en Australie, les études sont payantes et elles sont entre trois et quatre fois plus chères pour les étrangers, explique le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Nous souhaitions donc demander aux Australiens un tarif préférentiel, proche de celui des résidents, pour faciliter les études des Calédoniens qui le souhaitent, en Australie. »

Une demande formulée à l’occasion d’un entretien à Canberra réunissant, d’une part, les ministres australiens des Affaires étrangères, Julie Bishop, et de l’Éducation et de la formation, Simon Birmingham, et d’autre part, le président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, son vice-président et la membre du gouvernement en charge de l’enseignement.

Des étudiants australiens en Nouvelle-Calédonie

«  La ministre des Affaires étrangères nous a annoncé qu’elle rendrait la Nouvelle-Calédonie éligible », a également déclaré Philippe Germain à l’issue de la rencontre. Cette réunion constructive a en effet abouti sur l’intégration prochaine de la Nouvelle-Calédonie au dispositif « New Colombo ». Lancé en 2014, ce programme australien coordonné par le ministère des Affaires étrangères offre chaque année à une centaine d’étudiants australiens la possibilité de partir étudier pendant un an dans certaines universités de la région Indopacifique : aux Îles Cook, en Inde, et bientôt, en Nouvelle-Calédonie et en Polynésie française.

À la clé, à partir de 2018, des financements australiens qui permettront à une quinzaine d’étudiants australiens de se rendre en Nouvelle-Calédonie pour parfaire leur formation universitaire dans un établissement d’enseignement supérieur - Université de la Nouvelle-Calédonie ou autre établissement membre du Consortium de coopération pour la recherche, l’enseignement supérieur et l’innovation en Nouvelle-Calédonie (CRESICA). En plus de leur formation, les étudiants devront prendre part à une action de volontariat (stage) auprès d'un organisme en lien avec leurs compétences et leurs cursus.

Les autorités calédoniennes attendent un courrier officiel de Julie Bishop qui formalisera l’offre et lancera les discussions sur les termes de la coopération (moyens, disciplines, calendrier, etc.). Ces nouvelles passerelles participeront au développement des liens dans la région, où la Nouvelle-Calédonie, devenue membre à part entière du Forum des Îles du Pacifique, occupe désormais une position nouvelle.

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