Le ministre de la Justice sur le terrain

Le ministre de la Justice a souhaité que ce projet d’établissement soit « exemplaire » et qu’il réponde à la double mission de la prison, à savoir « de matérialiser la sanction, mais aussi de permettre la réinsertion dans la société ». Le centre de 120 places, uniquement réservées aux détenus hommes, proposera des dispositifs en ce sens avec notamment un module dit « de respect » dans lequel le détenu « s’engage à suivre des activités, des formations… pour que le temps passé en prison ne soit pas de l’oisiveté », a précisé le ministre.

Ce projet va entraîner la création d'emplois (conseillers d’insertion et de probation, officiers, personnels de surveillance et administratifs) dont les concours se dérouleront entre 2018 et 2020, date à laquelle le centre pour peines entrera en activité. Le garde des Sceaux a annoncé que des sessions de préparation à ces concours de la fonction publique d’État seront organisées à l’attention des Calédoniens.

Visite du Camp-Est

Le samedi précédant son déplacement en province Nord, Jean-Jacques Urvoas a passé un long moment dans l’enceinte du Camp-Est. Le garde des Sceaux a salué la rénovation du centre pénitentiaire, en grande partie pilotée par le service de l’ingénierie de la direction de l’Aviation civile, qui sera aussi chargé de la conduite d’opération de la future prison de Koné.

Autre point d’amélioration, la prise en charge médicale des détenus du Camp-Est qui fait l’objet d’une convention avec les centres hospitaliers (CHT et CHS). Avant son renouvellement mi-2017, un audit conjoint entre les services de l’État et ceux de la Nouvelle-Calédonie va être mené, comme cela a été décidé lors de la rencontre entre le ministre de la Justice et le président du gouvernement, ce jeudi 15 décembre.

Le ministre de la Justice a assisté à la cérémonie d’installation du directeur du Camp-Est, Régis Baudouin, le 17 décembre.