L’École engagée pour le développement durable

L’École engagée pour le développement durable

23 juillet 2018

Éducation et formation Environnement et énergie

L’École engagée pour le développement durable

L’École engagée pour le développement durable

Le label E3D a été décerné à quarante-et-un établissements scolaires engagés dans une démarche de développement durable. Une cérémonie joyeuse a été organisée en leur honneur le 20 juillet en présence d’Hélène Iékawé, membre du gouvernement en charge de l’enseignement.

E3D pour École ou Établissement en Démarche globale de Développement Durable.

Lancée au niveau national en 2013, cette labellisation, qui comprend trois niveaux (lire l’encadré), vise à soutenir les établissements scolaires dans leur démarche d'éducation au développement durable.  « Ce label est d’abord une éducation à la citoyenneté pour préserver notre planète. Il s’inscrit pleinement dans le projet éducatif de la Nouvelle-Calédonie, notamment dans son parcours civique, mais aussi dans les politiques publiques portées par le gouvernement telles que le Schéma pour la transition énergétique ou la préservation du Parc naturel de la mer de Corail », déclare Hélène Iékawé. Lors de cette nouvelle édition, le gouvernement, le vice-rectorat et les partenaires de l’action ont remis un label E3D à vingt-neuf établissements qui viennent de s’engager et à douze "aguerris" qui entrent dans la phase d’approfondissement.

 

Hélène Iékawé a chaleureusement félicité les élèves et personnels d’établissements présents.

Hélène Iékawé a chaleureusement félicité les élèves et personnels d’établissements présents.

 

Des projets divers

Pour être labellisée, l’école doit être engagée dans un projet qui intègre à la fois enseignement, vie scolaire, gestion et maintenance, mais aussi ouverture sur l’extérieur via des partenariats avec le monde institutionnel, industriel, scientifique ou associatif. Au collège de Boulari, les élèves de 4e projettent par exemple d’organiser une "journée verte" à laquelle participeront des associations environnementales. « Avec Caledoclean, il y aura une opération de nettoyage de la mangrove pour les 6e. Cette journée est surtout pour eux, pour les sensibiliser », explique Medjai.  Création d’éco-délégués, potagers bio, réduction du gaspillage alimentaire ou tri des déchets, les projets sont nombreux et se mènent dans la bonne humeur ! « Au lycée Jules-Garnier, nous fabriquons notre miel, nous proposons un concours interclasses de collecte de bouchons en plastique, nous cultivons un potager… Une dizaine de personnes se mobilisent par action, cela créé des rencontres et de nouvelles amitiés  », lancent Aurore et Orama, toutes deux en 2nde.

Cohésion

Dans chaque établissement, un comité d’éducation au développement durable est chargé de la mise en œuvre de la démarche. Il rassemble des enseignants, des élèves, des personnels de direction et administratifs, des parents… « Les actions sont diverses et sont menées par différents acteurs, mais tout le monde va dans le même sens. Le développement durable, c’est l’environnement, mais c’est aussi la cohésion sociale, le vivre ensemble », indique Isabelle Rettig, professeur d’histoire-géo et référente développement durable au collège de Boulari. Au collège Jean-Fayard de Katiramona, cette conviction s’est traduite par la création d’un petit marché solidaire pendant lequel, une fois par trimestre devant l’établissement, les élèves proposent gratuitement des objets de seconde main. 

De 10 collèges et lycées labellisés niveau 1 en 2015, la Nouvelle-Calédonie en compte aujourd’hui 53, dont 12 écoles primaires. L’ensemble des participants a salué le chemin parcouru.

Une labellisation, trois niveaux

- L’engagement dans la démarche est récompensé par le label E3D de niveau 1 accordé pour une durée de 2 ans.

- L’approfondissement de la démarche correspond au label niveau 2 valable cinq ans.

- Le déploiement, au cours duquel les actions conduites en matière d’EDD doivent être tangibles, pérennes, et transférables vers d’autres acteurs, relève du label niveau 3, délivré également pour cinq ans.

Les établissements récompensés

- 29 établissements labellisés niveau 1 : collège Taremen (Maré), école Père-François-Beaulieu (Maré), école de Saint-Michel (Ouvéa), collège de Koné, collège de Paiamboué (Koné), collège de Paï-Kaleone (Hienghène), lycée Antoine-Kela (Poindimié), lycée Augustin-Ty (Touho), école publique d'Atéou (Koné), école de Monfaoué (Poya), école de Gohapin (Poya), école Marcel-Carlier (Poya), école Les Cigales (Koné), école d'Ometteux (Poindimié), collège de Boulari, collège de Plum (Mont-Dore), collège Ste-Marie (Païta), collège St-Marcellin-Champagnat (Nouméa), collège de La Conception (Mont-Dore), collège Jean-Fayard (Dumbéa), collège Dumbéa-sur-mer, collège de Vao (île des Pins), collège Francis-Rougé (Thio), Lycée St-François-d'Assise (Bourail), Lycée Saint-Jean XXIII (Païta), Lycée St-Joseph-de-Cluny (Nouméa), Lycée Blaise-Pascal (Nouméa), école de Notre-Dame-des-Anges et école Saint-Joseph (île des Pins).

 

- 12 établissements labellisés niveau 2 : collège Shéa-Tiaou (Ouvéa), collège de Tiéta (Voh), Lycée Michel-Rocard (Pouembout),  école de Népoui, collège Essaü-Voudjo (Poya), collège Sacré-Cœur (Bourail),  collège de Normandie (Nouméa), Lycée Apollinaire-Anova (Païta), Lycée Jules-Garnier (Nouméa), Lycée St-Pierre-Chanel (Mont-Dore), Lycée du Grand-Nouméa, collège de Magenta (Nouméa).