Pour une révolution dans l’habitat

Pour une révolution dans l’habitat

25 avril 2016

Aménagement du territoire

Pour une révolution dans l’habitat

Les États généraux de l’habitat s’ouvrent le 27 avril à Nouméa. Objectif de ces rencontres ? Permettre au gouvernement, aux provinces et aux communes d’élaborer une politique concertée dans le but d’améliorer le cadre de vie des Calédoniens.

Tous les acteurs de l’habitat vont se remettre autour de la table, aux côtés des collectivités, ce qui n’était pas arrivé depuis les États généraux du logement social il y a dix ans et la Biennale de l’habitat en 2013. La situation actuelle n’est pas satisfaisante : au-delà de l’incapacité de répondre au besoin de logements, en particulier aidés (environ 8 000 demandes sur l’ensemble du territoire dont plus de 6 000 en province Sud), se posent aussi les problématiques des immeubles insalubres, de l’habitat spontané et du déficit d’équipements publics.

« Construire plus, construire mieux et moins cher, c’est ce que souhaite le gouvernement, a indiqué son président Philippe Germain lors de la présentation des États généraux de l’habitat. Il faut se fixer un objectif de construction de 2 500 logements par an, mais cet effort doit être porté collectivement, chacun agissant dans ses domaines de compétences. »

Quatre journées de concertation

Ainsi, de nombreuses avancées ont été réalisées par le gouvernement en matière de droit de l’urbanisme, de normes de construction, d’aides, de fiscalité… « Gouvernement, provinces et communes doivent désormais se rassembler pour coordonner leurs actions, mutualiser les moyens et coopérer partout où il est possible de le faire », a insisté Philippe Germain.

Constructeurs publics et privés, banques, associations de locataires sont également conviés aux États généraux de l’habitat, pilotés par le gouvernement. La première étape qui se tient à l’auditorium de la province Sud ce mercredi va consister à dresser le bilan de la dernière décennie. Elle sera suivie de deux journées d’ateliers d’échanges et de débats les 12 mai à Koné et 19 mai à Dumbéa. À l’issue de la restitution des travaux organisée le 23 juin à Nouméa, un plan d’actions stratégiques sera établi pour les dix prochaines années.