Des prix modérés pour plus d’une centaine de produits de première nécessité ou de consommation courante
Des prix modérés pour plus d’une centaine de produits de première nécessité ou de consommation courante
26 juin 2025

Christopher Gygès, membre du gouvernement chargé de l’économie, a signé, avec les représentants des industries locales de transformation, de l’importation, de la grande distribution et des petits commerces, un accord interprofessionnel afin de modérer les prix de plus d’une centaine de produits de première nécessité ou de grande consommation. L’objectif : redonner du pouvoir d’achat aux Calédoniens et soutenir la consommation des ménages.
La crise sans précédent qui touche la Nouvelle-Calédonie depuis les événements de mai 2024 a fortement affecté le pouvoir d’achat des consommateurs calédoniens et notamment celui des ménages les plus modestes. À cela se sont ajoutées de nombreuses pertes d’emplois qui ont généré ou accentué certaines situations de précarité.
Afin de redonner du pouvoir à l’ensemble des Calédoniens et ainsi soutenir la consommation des ménages, un des leviers les plus importants de la croissance économique, le gouvernement s’est engagé au travers de l’accord-cadre signé le 12 mai 2025, à instaurer un nouvel accord interprofessionnel de modération des prix en 2025.
Une démarche volontariste
Les représentants des industries locales de transformation, de l’importation, de la grande distribution et des petits commerces, ont ainsi répondu à la demande du gouvernement en s’engageant au travers d’un accord interprofessionnel.
Cette démarche volontariste prévoit de fixer des coefficients de marge maximums ou des prix de vente maximums aux consommateurs pour une liste de produits de consommation courante ou de première nécessité (liste disponible ci-dessous), à savoir :
- 120 produits pour les enseignes dont la surface commerciale est supérieure ou égale à 2 500 m² ;
- 70 produits pour les enseignes dont la surface commerciale est comprise entre 500 m² et 2 499 m² ;
- 30 produits pour les enseignes dont la surface commerciale est inférieure à 500 m² (hors groupes et réseaux).
« Il s’agit d’un effort majeur de la part des représentants des importateurs, de la distribution, des commerçants et des industriels, a indiqué Christopher Gygès. Ces efforts ne sont pas consentis sur des produits choisis au hasard, mais sur les produits les plus consommés par les Calédoniens ».
Des engagements à suivre
Avec cet accord, les fournisseurs (industriels locaux et importateurs / grossistes) s’engagent à diminuer les prix de vente des produits listés à leurs clients (grandes et moyennes surfaces et commerces à dominante alimentaire y compris les stations-service).
L’ensemble des acteurs concernés s’engagent également à répercuter « au franc le franc » les diminutions de prix de revient des produits concernés par l’accord sur leurs prix de vente, notamment les diminutions ou exonérations de droits et taxes à l’importation.
Ils doivent de plus assurer aux consommateurs la disponibilité des produits listés par l’accord. En cas de rupture de stock, les fournisseurs et les distributeurs devront proposer un produit équivalent.
L’application de l’accord sera vérifiée par la direction des Affaires économiques (DAE) de la Nouvelle-Calédonie.
« Cet accord est complémentaire des mesures que l’on envisage pour la baisse des droits de douanes et des taxes sur les produits de première nécessité, a ajouté le membre du gouvernement. En parallèle, le gouvernement continue également à travailler sur le retour à l’emploi des Calédoniens, pour leur permettre de pouvoir consommer et de s’en sortir à la fin du mois. »
Les signataires de l’accord
- Le syndicat des importateurs et distributeur de Nouvelle-Calédonie (SIDNC) ;
- Le syndicat des commerçants de Nouvelle-Calédonie ;
- La fédération des entreprises et industries de Nouvelle-Calédonie (FEINC) ;
- Le groupe SCIE Distribution ;
- Le groupement professionnel des gérants de stations-service de Nouvelle-Calédonie (GPGSSNC) ;
- Le groupe Carrefour Kenu-in.