Le dialogue social comme mode de gouvernance
Soucieux de rétablir le dialogue avec les partenaires sociaux, le gouvernement a réuni la première Conférence sociale de l'année
Première Conférence sociale trimestrielle entre le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie et les partenaires sociaux, mercredi 27 avril au Royal Tera de Nouméa, pour fixer ce qu’il convient d’appeler aujourd’hui « l’agenda social partagé ».
Autour du président Harold Martin, Sylvie Robineau, Georges Mandaoué et Jean-Claude Briault, membres du gouvernement au sein du pôle emploi/formation. « J’ai la certitude que cela est la bonne méthode, a déclaré Harold Martin, car nous avons devant nous un chantier collectif considérable au service des Calédoniens, particulièrement sur le champ du pouvoir d’achat des salariés et de la lutte contre la vie chère qui est, vous le savez, la double priorité actuelle, à la fois de la population et du gouvernement ».
C’est pourquoi l’urgence d’un texte sur l’intéressement et la participation de salariés aux bénéfices de l’entreprise a été soulignée par tous les partenaires sociaux, qui y voient l’opportunité de donner un coup de pouce aux revenus des ménages. Alors que les conflits du travail ont largement disparus du paysage social en Calédonie, une préoccupation demeure, selon Pierre Garcia, le directeur du travail : le pourcentage trop élevé de jeunes de moins de 26 ans à la recherche d’un emploi. Proposée par Sylvie Robineau, l’idée d’un « diagnostic partagé » de la formation professionnelle a été actée et fera l’objet d’un séminaire dédié du « Dialogue social ».