L’OPT avec Wallis pour le très haut débit
L’Office des Postes et Télécommunications de Nouvelle-Calédonie (OPT) et le Service des Postes et Télécommunications du territoire des îles Wallis-et-Futuna (SPT WF) ont signé une convention de partenariat, mercredi 26 juillet au gouvernement. Elle permettra au SPT WF de bénéficier de l’accompagnement et de l’expertise de l’OPT pour le développement du très haut débit.
Le câble sous-marin international TUI SAMOA entrera en service au premier trimestre 2018. Il ouvrira alors la porte du très haut débit à Wallis-et-Futuna. « Un moment important » sur lequel mise le territoire, et notamment son préfet administrateur supérieur Jean-Francis Treffel. « Il accentuera l’attractivité de Wallis-et-Futuna et fera émerger des perspectives nouvelles en termes d’économie, d’emploi, de télémédecine, d’éducation, etc. », a-t-il indiqué. « Nous devons relever ce défi numérique qui améliorera nos communications, notamment entre les deux îles que sont Wallis et Futuna », a ajouté David Vergé, président de l’Assemblée territoriale de Wallis-et-Futuna.
Renforcer une coopération nouée de longue date
Soucieux de négocier ce virage technologique dans les meilleures conditions, le territoire voisin a sollicité l’aide de la Nouvelle-Calédonie en raison de l’accord particulier de coopération signé entre les deux territoires et l’État le 1er décembre 2003. Mais aussi de son expérience dans le domaine de la transition numérique avec la mise en service du câble Gondwana1 en 2008. Une convention de partenariat a ainsi été conclue pour permettre à l’OPT d’apporter son concours au SPT WF.
Le document a été signé mercredi 26 juillet, au gouvernement, par le préfet administrateur supérieur du territoire des îles Wallis-et-Futuna et le vice-président du conseil d’administration de l’OPT, en présence du président du gouvernement, du président de l’assemblée territoriale de Wallis-et-Futuna et du directeur général de l’OPT.
Tisser des liens avec les pays et territoires de la zone
« Cette initiative ambitieuse s’inscrit dans l’accord particulier qui lie la Calédonie et Wallis-et-Futuna, et que nous devons renforcer, a indiqué Philippe Germain. Elle est aussi une étape dans la stratégie de développement régional de l’OPT. Le gouvernement appuie cette démarche qui est cohérente avec la politique qu’il mène depuis deux ans pour renforcer ses relations de coopération avec les pays voisins. »
Cette convention contribue à positionner la Nouvelle-Calédonie comme une référence du numérique insulaire. « C’est un aussi signe de reconnaissance du savoir-faire et des compétences des personnels de l’OPT », a souligné le directeur général de l’Office Philippe Gervolino.
Stratégie de déploiement, plans de commercialisation, soutien logistique et formation du personnel sont les grands axes de cette convention qui doit aussi « permettre à la population locale d’accéder à de nouveaux emplois. C’est un enjeu pour la jeunesse ! », a conclu le vice-président du conseil d’administration de l’OPT Jean-Louis d’Anglebermes.