Résorption des emplois précaires dans la fonction publique

Résorption des emplois précaires dans la fonction publique

28 juillet 2021

Emploi et travail

Yannick Slamet, porte-parole du gouvernement – fonction qu’il partage avec Gilbert Tyuienon – a animé le point presse à l’issue de la séance du 27 juillet.

Yannick Slamet, porte-parole du gouvernement – fonction qu’il partage avec Gilbert Tyuienon – a animé le point presse à l’issue de la séance du 27 juillet.

Le gouvernement lance une nouvelle campagne d’intégration d’agents contractuels au sein de l’administration calédonienne avec l’ouverture de 256 postes. Ce dispositif, qui offre la possibilité aux personnels non titulaires de devenir fonctionnaires,  a également été simplifié.

La décision a été annoncée par Yannick Slamet qui animait son premier point presse en tant que porte-parole du 17e gouvernement, à la suite de la réunion de l’exécutif du 27 juillet. Son ordre du jour comportait essentiellement « des arrêtés relatifs à l’administration avec notamment des nominations ou des prolongations de fonction », a-t-il indiqué.

Plus de 700 contractuels déjà intégrés

La Nouvelle-Calédonie compte environ 23 000 agents publics, dont une part importante est employée par contrat de travail. Une loi du pays, adoptée le 19 décembre 2016 par le Congrès, vise à résorber l’emploi précaire dans la fonction publique à travers un plan d’intégration des agents contractuels prévu sur cinq ans. Les arrêtés pris ce jour marquent l’ouverture de 256 postes à l’intégration pour la Nouvelle-Calédonie, les établissements publics et les trois provinces. Le bilan des campagnes précédentes, menées entre 2017 et 2020, affiche un total de 712 agents qui ont ainsi pu devenir fonctionnaires.

 

Épreuve orale maintenue

Certaines conditions sont nécessaires pour pouvoir se porter candidat : être en poste au 1er janvier 2017, être citoyen de la Nouvelle-Calédonie ou justifier de la durée de résidence exigée, détenir le titre ou le diplôme requis et justifier de trois années, continues ou discontinues, pour le compte du même employeur. Pour cette nouvelle vague d’intégration, les épreuves ont été simplifiées. Seul l’oral d’entretien avec un jury est maintenu, tandis que le dossier professionnel, lourd à gérer et qui ne remplissait pas pleinement son objectif, a été supprimé. Cette modification de la procédure, « qui n’a pas entraîné de discussion », précise Yannick Slamet, a été adoptée à l’unanimité.

 

Vers de nouvelles modalités d’intégration

Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a arrêté le 27 avril 2021 un projet de loi du pays et sa délibération d’application afin de prolonger la durée du plan d’intégration des agents contractuels jusqu'en 2023. Ces textes, qui doivent être examinés par le Congrès, proposent également de supprimer la condition d’avoir été en poste au 1er janvier 2017 pour pouvoir prétendre au dispositif. Ainsi, les agents recrutés après cette date pourront eux aussi en bénéficier. L’ensemble de ces mesures vise à rationaliser le dispositif d’intégration afin qu’il remplisse son objectif initial et qu’il contribue également au plan de redressement de la Caisse locale de retraites en augmentant le nombre de cotisants.

 

 

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