Sécurité et sauvegarde des océans

Sécurité et sauvegarde des océans

28 octobre 2015

Environnement et énergie

Sécurité et sauvegarde des océans

La France, l'Australie et la Nouvelle-Zélande ont organisé un séminaire interministériel du 20 au 23 octobre à Nouméa, au siège de la CPS. Les trois pays sont confrontés à des défis de sécurité communs dans un espace maritime partagé de près de 2 millions de km2.

« Sûreté et sécurité maritimes, trafic de drogue, piraterie, immigration clandestine, pêche illégale, exploitation illicite des ressources, préservation de l'environnement marin, risques environnementaux ou liés à l'activité sismique… toutes les problématiques et les besoins en sécurité se recoupent », explique Delphine Le Meur, chef de service à la direction des Affaires maritimes.

Un constat : les trafics se concentrent sur les lieux inhabités, sans activité humaine. D’où la nécessité d’être partout et d'« occuper l'espace » afin de limiter ces trafics.

Lors du séminaire interministériel auquel participaient près d’une centaine d’intervenants du monde industriel, scientifique et de la société civile, les différents sujets abordés ont mis en évidence le besoin de partage des informations entre les pays. Pour cela, le niveau d'utilité et des objectifs clairs d'utilisation de ces données, avec des programmes communs via des instances intergouvernementales, doivent au préalable être définis.

Aujourd’hui, l'imagerie satellite semble représenter le moyen de surveillance et de dissuasion le plus adapté. Mais elle nécessite d'être assistée par des technologies plus « pratiques » et plus précises telles que les aéronefs, la surveillance radar...

Le suivi des VMS (positionnement par satellite) imposé aux navires titulaires d'une licence en haute mer et l'appui de l'organisation régionale des pêches (WCPFC) pour l'analyse des données et le suivi des politiques de gestion, constituent un bon exemple de consortium sur une activité maritime, qui pourrait être élargi à d'autres domaines. Au final, ce séminaire, très enrichissant, a permis aux États et territoires du Pacifique invités, d’identifier de nouveaux axes de coopération pour la sécurité et la sauvegarde des océans.