Des personnels de l’Éducation récompensés

Des personnels de l’Éducation récompensés

29 mai 2018

Éducation et formation

Les lauréats des Palmes académiques aux côtés d’Hélène Iékawé, membre du gouvernement en charge de l’enseignement et du vice-recteur, Jean-Charles Ringard Flament.

Les lauréats des Palmes académiques aux côtés d’Hélène Iékawé, membre du gouvernement en charge de l’enseignement et du vice-recteur, Jean-Charles Ringard Flament.

Quinze membres du personnel enseignant et éducatif ont été promus dans l’ordre des Palmes académiques le 25 mai. Cette distinction de l’Éducation nationale vise à honorer leur mérite et les services qu’ils ont rendus à la communauté éducative et à la jeunesse en général.

Au restaurant d’application du lycée Auguste-Escoffier, parents, collègues et amis sont venus en nombre vendredi soir applaudir les quinze récipiendaires dans l’ordre des Palmes académiques. Une promotion calédonienne diversifiée qui compte des enseignants, des chefs d’établissement, des personnels d’éducation, mais aussi des agents, qui exercent ou ont exercé au collège et au lycée, à Nouméa et en brousse. Comme le veut la tradition, avant de remettre les "décorations violette" – de la couleur de l’insigne – le vice-recteur a lu un exposé des raisons qui ont motivé la proposition de chacun à cette éminente distinction. Jean-Charles Ringard-Flament s’est souvent écarté de cette présentation académique pour adresser des mots plus personnels avant de laisser la parole aux lauréats émus.  

Une cérémonie qui a toute sa place

La membre du gouvernement en charge de l’enseignement était présente à cette cérémonie qui ne s’était pas déroulée depuis plusieurs années en Nouvelle-Calédonie. « Cette distinction de l’Éducation nationale est très importante car c’est une reconnaissance du mérite de ses personnels. Elle distingue leur parcours professionnel et leur engagement auprès de la jeunesse calédonienne », insiste Hélène Iékawé.  Pour le vice-recteur, il n’y avait aucune raison qu’un tel événement n’ait pas lieu ici afin d’honorer les enseignants et les non enseignants. « J’ai souhaité réactiver une cérémonie annuelle de remise des palmes académiques car la distinction fait partie du moteur de la vie. Des personnes, comme celles présentes ce soir, font non seulement leur travail correctement, mais elles apportent en plus une grandeur d’âme et une forme d’engagement qui dépassent le simple cadre professionnel. Cela paraît légitime que l’institution le reconnaisse », justifie Jean-Charles Ringard-Flament.  

 

Le vice-recteur et la doyenne des nominés : Marie Yeiwene, adjointe technique des établissements au collège de Maré, à la retraite depuis fin 2017.

Le vice-recteur et la doyenne des nominés : Marie Yeiwene, adjointe technique des établissements au collège de Maré, à la retraite depuis fin 2017.

 

Quatorze médailles de chevalier dans l’ordre des Palmes académiques et une d’officier ont été décernées.

Quatorze médailles de chevalier dans l’ordre des Palmes académiques et une d’officier ont été décernées.

 

Un ordre impérial

Les palmes académiques sont la plus ancienne des distinctions décernées à titre civil. Créé par Napoléon Ier en 1808 pour les membres de l'Université impériale, l’ordre actuel a été institué en 1955. Destinées au départ à honorer les enseignants, ces décorations peuvent concerner l’ensemble des membres de la communauté éducative,  ainsi que les personnes qui contribuent à l'enrichissement du patrimoine culturel (artistes, professionnels de la culture, etc.). L’ordre comprend trois grades : chevalier, officier et commandeur. Les propositions, dont l’initiative appartient aux autorités compétentes (chefs d’établissement, inspecteurs d’académie, recteurs, préfets) sont transmises au ministre de l’Éducation nationale qui les soumet à l’avis du conseil de l’ordre des palmes académiques.