Journée internationale des droits des femmes

26 février 2024

Santé et social

Isabelle Champmoreau, vice-présidente du gouvernement chargée de l’égalité des chances, et Eddie Lecourieux, maire de la commune du Mont-Dore animeront une conférence de presse consacrée à la journée internationale des droits des femmes, mardi 27 février 2024 à 14 h au gouvernement

 

Cette année, la santé et le bien-être au féminin seront au cœur de cette journée internationale. En effet, la bonne santé physique et mentale est reconnue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), comme un droit fondamental. L’Organisation des nations unies (ONU) a quant à elle inscrit la santé et le bien-être de tous parmi ses objectifs de développement durable pour la période 2015-2030.

 

Dans ce contexte, le gouvernement et la ville du Mont Dore en partenariat avec l'association « Agir pour le cœur des femmes » organisent, samedi 9 mars au centre culturel du Mont-Dore une journée conviviale dédiée à la santé des femmes et ouverte à toutes et à tous.

 

Cette action s’inscrit dans un plan global dédié à « la santé au féminin » qui décline des actions en matière de prévention, d’informations sur la contraception, de lutte contre la précarité menstruelle.

 

Le gouvernement souhaite également mettre en lumière deux pathologies qui affectent particulièrement les femmes : l’endométriose et les maladies cardiovasculaires.

 

Quelques chiffres sur la santé des femmes en Nouvelle-Calédonie :

-        Selon l’Institut de la statistique et des études économiques (ISEE), les premières causes de décès chez les femmes en Nouvelle-Calédonie sont les tumeurs, suivies des maladies cardiovasculaires.

 

-        Selon le baromètre Santé Adulte de 2022, plus de deux tiers des adultes de dix-huit à soixante ans sont en excès de poids, dont 38 % en situation d’obésité. Et en matière d’obésité abdominale, les femmes sont plus touchées que les hommes et on constate une augmentation du nombre de femmes classées dans la catégorie obèse. (cf. baromètre santé adulte de 2015).

 

-        Selon l’ISEE, en 2018, plus de 1200 interruptions volontaires de grossesses (IVG) ont été réalisées sur l’ensemble du territoire et selon la dernière étude réalisée, 53 % des grossesses chez les jeunes filles de 16-25 ans sont des grossesses non désirées.

 

-        D’après les données du CHT en 2020, l'implant et le stérilet restent le premier choix contraceptif de première intention à la sortie de la maternité. Toutefois, 17,75 % des patientes sortent sans aucun moyen contraceptif.

 

-        D’après une enquête menée en 2017 par le Conseil économique, social et environnemental, une femme sur quatre a subi une forme de violence (physique, sexuelle, financière) et une femme sur huit a subi une ou plusieurs agressions sexuelles avant l’âge de quinze ans.

 

-        Selon le Baromètre Santé Jeune de 2019, les filles de dix à dix-huit ans déclarent avoir subi deux fois plus de rapports sexuels forcés et être plus victimes de violences psychologiques que les garçons.

 

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