Bilan positif pour la Nouvelle-Calédonie à la Pacific Infrastructure Conference 2025

Organisée tous les deux ans, la Pacific Infrastructure Conference réunit à chaque édition des dirigeants et des acteurs publics et privés de la région, afin d’échanger sur les perspectives et les nouveautés liées aux infrastructures durables. Un sujet essentiel pour les îles du Pacifique qui rencontrent des défis de développement spécifiques liés à leur géographie, à leur connectivité limitée, à leur vulnérabilité au changement climatique et parfois à leur accès limité aux financements.

Une forte affluence pour une seconde édition riche en opportunités

Cette année, l’événement a rassemblé plus de 650 délégués, 80 intervenants et plus de 40 exposants issus d’une vingtaine de pays. Les sessions thématiques animées par des dirigeants du Pacifique ont affiché complet, reflétant un intérêt croissant de la part des cabinets de conseil, des entreprises de construction et des prêteurs pour les projets et les opportunités dans la région.

Parmi les temps forts de cette conférence, on notera notamment l’envoi par la Banque asiatique de développement (BAD) de l’une de ses plus importantes délégations à un événement économique régional du Pacifique, avec environ 25 représentants participant à des tables rondes et à des réunions bilatérales.

Les dirigeants du Pacifique, dont le membre du gouvernement, ont également présenté leurs priorités en matière d’infrastructures lors de sessions thématiques très fréquentées.

La conférence a aussi enregistré une forte participation des chambres de commerce et des représentants du secteur privé des îles du Pacifique, illustrant le rôle actif du secteur privé dans la définition des priorités  dans le domaine des infrastructures

Une vitrine pour la Nouvelle-Calédonie

La délégation calédonienne a eu l’occasion de s’exprimer lors de cette conférence avec notamment une intervention assurée par le membre du gouvernement Petelo Sao, comprenant un point sur le plan de reconstruction de la Nouvelle-Calédonie, une présentation du savoir-faire et des projets calédoniens liés à l’adaptation au changement climatique, la décarbonisation et l’innovation. Cette tribune a également permis de présenter le Référentiel de la construction de la Nouvelle-Calédonie (RCNC) et d’aborder la récente certification du Sland (matériau issu de la récupération des scories). La scorie qui a d’ailleurs été au cœur de certains débats puisqu’elle pourrait notamment intéresser les îles du Pacifique touchées par l’érosion.

Autre moment clé pour la Nouvelle-Calédonie, la signature entre le Conseil des entreprises des îles du Pacifique et de l’Australie (APIBC) et New Caledonia Trade and Invest, d’un mémorandum d’entente destiné à renforcer les liens économiques régionaux.

Des opportunités se sont également présentées pour les membres de la délégation venus du secteur privé (l’entreprise Bleuscope, la SLN, la Secal, l’entreprise Tokuyama, Arbe), avec, par exemple, des échanges individuels avec des partenaires de la région.