La jeunesse calédonienne à l'heure du numérique

La jeunesse calédonienne à l'heure du numérique

31 juillet 2014

Numérique

La jeunesse calédonienne à l'heure du numérique

Connectés mais pas déconnectés.

En présence de représentants du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie de la province Sud, province des Iles, de la ville de Nouméa, de l'Université de la Nouvelle-Calédonie de l'Office des Postes et des Télécommunications et animé par l’Observatoire Numérique Nouvelle-Calédonie, cette conférence a présenté les résultats de cette étude partenariale à destination de toutes les personnes sensibles aux évolutions de la société calédonienne".

 

Deux points ont particulièrement retenu l'attention.

 

 

Concernant l'apprentissage du numérique (et d’internet en particulier), on s’aperçoit que

 

 

-     50% des jeunes ont appris dans un cadre scolaire, dont 35% au collège surtout, 11% au lycée ; 8% à l’école primaire

 

 

-     35% ont appris tout seul (autodidactes)

 

 

-     Pour 30% des jeunes, les parents ont vocation à être des référents sur le bon usage du web

 

 

-     26% d’entre eux aimeraient que les apprenants soit davantage des « experts du web », des professionnels de la filière numérique

 

 

Ces quelques chiffres amènent à réfléchir sur les conditions de sensibilisation, d’accompagnement et d’apprentissage des jeunes générations, et notamment des plus jeunes (qui sont déjà de grands consommateurs du web).

 

 

Concernant la confiance numérique, les jeunes générations sont à la fois conscientes et inquiètes des dérives et des dangers de l’internet. Les 3 groupes de discussion ont fait émerger une sensibilité assez forte des 15-29 ans sur les cyber-risques :

 

 

            - même si les virus informatiques restent la première raison des désagréments subis par les internautes, c’est sans aucun doute les sujets de détournement de données personnelles, de harcèlement sur les réseaux sociaux ou les arnaques en ligne qui doivent attirer notre attention.

 

 

            - cela n’empêche, cependant, pas les jeunes internautes de faire des achats en ligne (23%), du streaming (68%) ou du téléchargement (84%).

 

 

Ces résultats d’étude doivent donc servir d’éclairage, de repères pour les actions à mettre en œuvre demain, à la fois par les institutions elles-mêmes mais aussi de façon partenariale, entre institutions.

 

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