Maintenir l’emploi grâce au chômage partiel
Mesure n° 2 du Pulse (plan d’urgence local de soutien à l’emploi), le chômage partiel va être étendu et revalorisé. Adopté par le gouvernement cette semaine via un arrêté et une délibération, ce dispositif doit faciliter le maintien de l’emploi dans les entreprises calédoniennes faisant face à des difficultés conjoncturelles.
La mise en chômage partiel de tout ou partie du personnel peut permettre aux sociétés de conserver leurs salariés malgré une réduction d’activité. Pour rendre cet outil plus accessible, le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a décidé de l’étendre à tous les secteurs d’activité, et d’en réviser le plafond d’heures indemnisables et le taux d’indemnité.
« Dès aujourd’hui, et jusqu’au 31 décembre 2017, le plafond par salarié est fixé à 1 800 heures au lieu de 900 heures, et le taux de l’indemnité est relevé de 66 % à 100 % du salaire minimum garanti (SMG) », a déclaré le porte-parole du gouvernement, Philippe Dunoyer.
L’impact budgétaire de cette mesure est estimé à 450 millions de francs, sur la base de 500 demandeurs d’emploi indemnisés à 100 % du SMG sur 12 mois. C’est le régime de chômage de la Cafat, « dont la caisse dispose aujourd’hui de 3 milliards de francs », qui assumera ce budget.