Les étudiants de l’EGC planchent sur l’économie
Rentrée studieuse pour les 42 étudiants de première année de l’École de gestion et de commerce (EGC). Ils ont participé, mercredi, à un séminaire consacré aux enjeux économiques de la Nouvelle-Calédonie. Avec un invité d’honneur : Christopher Gygès, membre du gouvernement en charge de l’économie.
Devant un parterre d’étudiants concentrés, Christopher Gygès, convié à l’auditorium de la province Sud, a tout d’abord salué le bon niveau de l’EGC et son fort taux d’employabilité sur le territoire. « Nous avons la chance d’avoir une école qui porte une vision, a-t-il déclaré. Nous avons besoin de vos compétences pour aujourd’hui et pour demain.» Le séminaire a notamment porté sur la croissance bleue, l’économie verte, la transition énergétique et leurs conséquences sur l’environnement.
S’inscrire dans une croissance durable
Évoquant l’économie maritime, le membre du gouvernement a déploré que, dans un pays entouré d’eau, il n’y avait pas de stratégie et de vision communes englobant la pêche, les loisirs nautiques, les croisiéristes, le tourisme, le transport maritime ou encore la recherche et l’industrie. « Notre ambition est de coordonner les actions, les mettre en avant et les accompagner, a-t-il déclaré. Nous voulons inscrire la Nouvelle-Calédonie dans une croissance durable, bleue, pour développer un secteur qui compte déjà 3 500 emplois. Il faut harmoniser les actions et avoir une vision commune. Et nous allons le faire ! Un Livre bleu est d’ailleurs en préparation pour cette année. »
Deuxième espace maritime mondial
Des objectifs partagés par le cluster maritime, également présent à cette rencontre. Ses représentants ont insisté sur le fait que la France possède le deuxième espace maritime mondial (11 millions de km²), grâce à son outre-mer qui représente 97 % de cette surface.
Christopher Gygès a, par ailleurs, évoqué son souhait de redéfinir la place géostratégique de la Nouvelle-Calédonie dans le Pacifique. « Elle a été sous-estimée, a-t-il affirmé. La Nouvelle-Calédonie peut devenir le porte-avions de la Métropole et de l’Union européenne pour le développement du commerce international.»
Pour conclure, le représentant du gouvernement a annoncé la tenue d’un colloque, dans quelques mois. Il devra définir la politique économique de la Nouvelle-Calédonie - tous secteurs confondus – pour les prochaines décennies.
