Le rapatriement des résidents calédoniens s'organise

Après un très gros travail de recensement, les services de la Nouvelle-Calédonie sont parvenus à identifier plus de 1 700 Calédoniens en attente de rapatriement, principalement en Australie, en Nouvelle-Zélande et en Métropole, mais aussi en Polynésie française, au Japon, en Thaïlande, en Indonésie, au Vanuatu ou encore à Fidji.
« Nous allons rapatrier ces personnes », a assuré Gilbert Tyuienon. Mais dans un contexte où tout est mis en œuvre « pour empêcher la propagation de la maladie », ce retour fera l’objet d’un contrôle sanitaire renforcé. « Sur la base de recommandations très rigoureuses de la direction des Affaires sanitaires (DASS), nos compatriotes seront soumis à diverses mesures de contrôle à toutes les étapes de leur trajet : avant l’embarquement, pendant le vol et à leur arrivée à La Tontouta », a précisé le vice-président du gouvernement.   

Un plan de rapatriement en accord

Les conditions de rapatriement ont été validées par les représentants du gouvernement, du Congrès, du Sénat coutumier, mais aussi par les responsables coutumiers, dont la chefferie de Païta. « Je demande aux jeunes des tribus de Païta de respecter ce qui a été mis en place par le gouvernement pour le rapatriement de nos familles », a insisté Marcel Païta au nom de sa chefferie. « Ensemble, nous serons plus forts pour passer cette épreuve », a déclaré Rock Wamytan, le président du Congrès. « Il est vital de faire barrage au Covid-19, mais aussi que nous soyons unis », a également rappelé Hippolyte Sinewami Htamumu.
Le retour des résidents calédoniens s’effectuera en fonction de plusieurs critères de priorité : problèmes de santé, personnel médical, graves difficultés financières, familles avec enfant(s). Le plan des vols de rapatriement, organisé par Aircalin en coordination avec la DASS, doit débuter le vendredi 3 avril.