Première étape de la Banque postale calédonienne

Première étape de la Banque postale calédonienne

01 mai 2015

Économie

opt.jpg

Le 30 avril 2015, l’Office des postes et des télécommunications (OPT) s’est doté d’une nouvelle filiale : « Fiposte ». Cette décision donne le top départ du grand projet de création de la Banque postale calédonienne.

L’OPT est le service de proximité par excellence. Présent sur l’ensemble du territoire, cet établissement public de la Nouvelle-Calédonie accompagne les Calédoniens à travers ses trois métiers : le courrier, les télécommunications et les services financiers.

Soucieux de dynamiser l’office et de proposer au public les services qu’il attend, tout en luttant contre la vie chère, le gouvernement, par la voix de son président lors de sa déclaration de politique générale, a annoncé la volonté de créer une banque postale au sein de l’OPT. Une annonce suivie d’effet puisque le 30 avril 2015, l’OPT se dotait d'une nouvelle filiale, Fiposte, qui sera chargée de la mise en œuvre de la Banque postale calédonienne.

Appui et conseil

Aujourd’hui, les services financiers de l’OPT gèrent plus de 37 000 comptes courants postaux (CCP) et près de 100 000 livrets A et B. Toutefois, ils ne couvrent pas l’ensemble des services qu’une véritable banque peut proposer (comme l’accès au crédit, la gestion de l’épargne ou encore l’assurance-vie). Fiposte représente donc la première pierre du projet de Banque postale calédonienne. Sa mission est de fournir une prestation d’assistance, de conseil et d’appui logistique afin d’obtenir l’agrément d’un établissement bancaire dont les orientations seront conformes à la satisfaction de l’intérêt général.

 

 

Proximité et accessibilité 

 

Les objectifs de la Banque postale calédonienne sont clairs :

- permettre au plus grand nombre d’accéder partout aux prestations d’une banque à la pointe de la modernité, notamment grâce à son offre de services en ligne,

- contribuer au développement économique et social de la Nouvelle-Calédonie en favorisant le maintien sur le territoire de l’épargne (pour financer des projets locaux) et en accompagnant les collectivités dans leur besoin de financement,

- concevoir un modèle économique durable et rentable puisque la Banque postale calédonienne doit être autonome financièrement pour, notamment, assurer son développement.

 

 

Sur le même sujet