Le service national universel (SNU) revient en Nouvelle-Calédonie

Le service national universel (SNU) revient en Nouvelle-Calédonie

01 août 2023

Jeunesse et sports

Le service national universel est ouvert aux jeunes de tout le Territoire et même de Wallis-et-Futuna pour 15 d’entre eux.

Le service national universel est ouvert aux jeunes de tout le Territoire et même de Wallis-et-Futuna pour 15 d’entre eux.

300 jeunes Calédoniens sont invités à participer, dès le mois d’octobre, au service national universel (SNU). Une convention pour la mise en œuvre de ce dispositif a été signée ce vendredi 28 juillet, par le Haut-commissaire de la République, Louis Le Franc, la vice-présidente du gouvernement Isabelle Champmoreau et la présidente de l’assemblée de la province Sud, Sonia Backès.

Le service national universel, créé en 2019, a déjà été expérimenté en Nouvelle-Calédonie en 2020 au lycée Dick-Ukeiwë où plus de 80 jeunes étaient réunis pour un séjour de cohésion. Le bilan avait été très positif, comme l’a rappelé Isabelle Champmoreau, « notamment sur la diffusion des valeurs et le fait de se retrouver entre jeunes des trois provinces ».

Favoriser la cohésion sociale

Le SNU consiste en un séjour de cohésion de 12 jours destinés aux jeunes filles et garçons, âgés de 15 à 17 ans. Ce dispositif s’inscrit dans la volonté de favoriser l’émancipation et la responsabilisation des adolescents en encourageant l’esprit d’entraide et en diffusant des valeurs communes, à travers des activités variées. Au programme du sport, des ateliers sur les thèmes de la prévention de la santé, de la sécurité routière, sur les questions de l’environnement, de la biodiversité, mais aussi sur la connaissance des institutions.

Louis Le Franc l’a souligné, le SNU est « l’occasion pour les jeunes de se rencontrer et de découvrir des choses qu’ils ne connaissent pas ».

Ce programme véhicule en outre des valeurs d’inclusion en offrant la possibilité à des jeunes en situation de handicap ou de déscolarisation, suivis par la direction de la protection judiciaire enfance jeunesse (DPJEJ) et de l’aide sociale des provinces, de participer à cette expérience unique, leur permettant ainsi de s’inscrire dans un nouveau parcours de vie.

Le parcours SNU s’articule en trois étapes successives, le séjour de cohésion et la mission d’intérêt général, toutes deux obligatoires, auxquelles s’ajoutent un engagement volontaire dans un dispositif de volontariat, à effectuer jusqu’à ses 25 ans.

L’engagement des collectivités

Financé à 100 % par l’État, le service national universel (SNU) sera déployé dans un premier temps dans des établissements scolaires de la province Sud, à Dumbéa et à La Foa. Des visites en province Nord, au lycée Michel-Rocard de Pouembout et Îles, au lycée Williama-Haudra, sont également prévues durant le séjour.

À travers la convention signée entre l’État, le gouvernement et la province Sud, les collectivités s’engagent à l’organisation et au bon déroulement du séjour.

En plus de la partie logistique de mise à disposition, Isabelle Champmoreau a annoncé « qu’une impulsion particulière sur la question des inscriptions sera mise en place dans nos établissements scolaires. Un référent SNU nommé aura la charge de faire la promotion de ce séjour de cohésion auprès des jeunes et de les informer ».

Le suivi du dispositif composé de représentants du haut-commissariat de la République, du gouvernement et de la province Sud sera mis en place et aura pour mission de définir le plan d’actions annuel et d’évaluer la mise en œuvre de la convention.

Pour l’heure, les jeunes candidats qui souhaitent prendre part à ce séjour ont la possibilité de s’inscrire sur la plateforme dédiée ici.

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