Clôture du projet PROTEGE : des résultats concrets pour la Nouvelle-Calédonie

Clôture du projet PROTEGE : des résultats concrets pour la Nouvelle-Calédonie

02 juin 2025

Agriculture, pêche et élevage Environnement

réunion PROTEGE CPS

Une réunion de restitution du projet PROTEGE s’est tenue le 23 mai 2025 au siège de la CPS à Nouméa, présidée par le membre du gouvernement chargé de l’agriculture et de la pêche Adolphe Digoué, représentant de l'ordonnateur territorial, et réunissant le représentant du Bureau de l’Union européenne, des représentants du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, l’équipe projet, les partenaires techniques et financiers et les acteurs locaux engagés dans le projet.

Le projet régional océanien des territoires pour la gestion durable des écosystèmes (PROTEGE), financé par l’Union européenne à hauteur de 36 millions d’euros et mis en œuvre par la Communauté du Pacifique (CPS) et le Programme régional océanien de l’environnement (PROE), s’est officiellement achevé le 31 décembre 2024. 

PROTEGE est une initiative de coopération régionale visant à promouvoir un développement économique durable et résilient face au changement climatique dans les pays et territoires d’Outre-Mer européens du Pacifique (PTOM) : Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis-et-Futuna et Pitcairn.

Objectifs du projet

PROTEGE s’articule autour de deux objectifs principaux :

  • Renforcer la durabilité, l’adaptation au changement climatique et l’autonomie des principales filières du secteur primaire ;
  • Préserver la biodiversité et les ressources naturelles renouvelables pour assurer la sécurité des services écosystémiques.

Une dynamique concrète en Nouvelle-Calédonie

  • Durant ses six années de mise en œuvre, PROTEGE a permis de renforcer les capacités locales, de mobiliser les acteurs du territoire et de mettre en place des solutions durables et adaptées au contexte calédonien. Parmi les résultats marquants :
  • Agriculture : accompagnement des agriculteurs vers des pratiques agroécologiques et création d’un réseau régional de fermes de démonstration en agroécologie, mobilisation importante des différents partenaires professionnels (provinces, organisations professionnelles, acteurs privés).
  • Eau : mise en place d’une plateforme informatique de gestion des données liées à l’hydrologie qui a pour ambition d’être étendue à la région, restauration de bassins versants de Houaïlou, de Touho et de Dumbéa, soutien à la politique de l’eau partagée.
  • Espèces envahissantes : régulation des espèces envahissantes (cerfs, cochons) dans les zones prioritaires d’accès délicat avec la collaboration des tribus et autorités coutumières, formation des 25 premiers opérateurs de régulation professionnel, formations à la régulation, la sécurité de la chasse et au piégeage dispensées sur Lifou, Maré et la Grande Terre.
  • Pêche et aquaculture : création de l’observatoire des pêches côtières, adoption d’un cadre stratégique pays par pêcheries et filières, outils de mutualisation des données et diagnostics communs.

L’ensemble de ces actions a été mené en collaboration avec des partenaires locaux — provinces, autorités coutumières, associations, experts techniques — et coordonné par les chefs de file thématiques pour la Nouvelle-Calédonie (la direction des Affaires vétérinaires, alimentaires et rurales, la Chambre d’agriculture et de la pêche, l’ADECAL Technopole, et l’Agence néo-calédonienne pour la biodiversité).

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