Célébration des 70 ans de la disparition de "La Monique"
Le comité de pilotage pour la commémoration de l'histoire de La Monique s’est réuni pour la première fois au gouvernement le 30 novembre, en présence de Mickaël Forrest, chargé de la culture. L’objectif de ce comité est de préparer la célébration, en 2023, des 70 ans de la disparition du caboteur.
« Cet évènement appartient à l'histoire commune de la Nouvelle-Calédonie », avait déclaré Mickael Forrest, membre du gouvernement chargé de la culture, à l'occasion du 68e anniversaire de la commémoration de l'histoire de La Monique organisé en juillet dernier à Tadine, sur l’île de Maré. Le caboteur a été construit en 1946 en Nouvelle-Zélande pour l'US Navy. Il a tragiquement disparu dans la nuit du 31 juillet au 1er août 1953 entre Tadine et Nouméa. Le bateau, ou son épave, n'a jamais été retrouvé. À son bord, on dénombrait 108 passagers, issus des Îles Loyauté et de la Grande Terre, ainsi que 18 hommes d'équipage.
Démarches mémorielles
Le président du gouvernement a souhaité, dans son discours de politique générale prononcé le 25 novembre, qu’une démarche mémorielle soit initiée pour les grands événements historiques de la Nouvelle-Calédonie tels que le naufrage du caboteur La Monique. Louis Mapou a également évoqué la signature des accords de Matignon-Oudinot et de Nouméa, mais aussi les évènements qui ont marqué l’histoire coloniale comme les révoltes des grands chefs Ataï en 1878 et Noël en 1917 et le bagne calédonien qui participent au lien d'appartenance et à la construction identitaire de la Nouvelle-Calédonie.
Des programmes dès 2022
Constitué le 30 novembre, le comité de pilotage pour la commémoration de l'histoire de La Monique a désigné son président, l’historien José-Louis Barbançon. Deux missions vont animer cette entité : l'organisation, en 2023, des 70 ans de la disparition du caboteur et la mise en œuvre, dès 2022, de différents programmes autour de cet événement dans les domaines de l'enseignement, de la formation, de la jeunesse et dans le secteur maritime. Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, le Sénat coutumier, le vice-rectorat, les communes de Lifou, Maré Ouvéa, les provinces, l'Église protestante de Kanaky Nouvelle-Calédonie, le musée maritime et l'association Fortunes de Mer composent ce comité de pilotage qui prévoit la tenue de sa deuxième réunion en province des Îles ou en province Nord.