Visite très enrichissante au Vanuatu
Le président du gouvernement, Philippe Germain, et sa délégation ont consacré trois journées aux relations diplomatiques facilitées par un nouveau gouvernement vanuatais dont quatre ministres sur douze sont francophones.
Hasard du calendrier, c’est le jour du premier anniversaire de son gouvernement que le président Philippe Germain et sa délégation sont arrivés à Port-Vila pour rencontrer le gouvernement vanuatais qui fêtait, lui, son premier mois aux manettes du pays. Dès l’arrivée à l’aéroport, l’accueil réservé à la délégation a confirmé toute l’importance que notre plus proche voisin souhaite désormais accorder aux relations avec la Nouvelle-Calédonie, deuxième « pays » à lui rendre visite depuis le séisme politique qui a touché le Vanuatu fin 2015 et les dernières élections qui ont porté M. Charlot Salwaï au poste de Premier ministre.
L’intégration régionale au cœur des discussions
Un emploi du temps chargé et des visites au pas de course pour le président Philippe Germain, Hélène Iékawé, Valentine Eurisouké et Bernard Deladrière, mais « des discussions franches, constructives et de grande qualité », selon tous les protagonistes. « Durant ces rencontres avec les différents ministres, mais également avec le Groupe Fer de lance Mélanésien, j’ai souhaité insister sur notre volonté d’intégration régionale par le biais du Forum des Îles du Pacifique, du Fer de Lance ou, plus largement, par une meilleure coordination de la politique européenne dans le Pacifique »,a indiqué le président Philippe Germain.
Des rencontres bilatérales de grandes qualités
Concernant les échanges avec le Vanuatu, de nombreuses pistes de collaboration ont été abordées dans les domaines de l’agriculture, des infrastructures, de l’enseignement et du commerce. « Nous avons tous senti une réelle volonté de ce gouvernement de se tourner à nouveau vers la Nouvelle-Calédonie et surtout de soutenir nos démarches », a confié le président Philippe Germain. Il faut dire que l’annonce de la suppression des visas pour nos voisins, que le président avait réservée au Premier ministre vanuatais, a largement facilité les échanges. « C’est une étape très importante qui a été franchie », a même indiqué Charlot Salwaï, quelques minutes après sa rencontre avec Philippe Germain.
Reste désormais à concrétiser toutes ces bonnes intentions. « Nous accueillerons très prochainement nos homologues vanuatais, mais entre-temps nos services respectifs sont chargés de faire avancer tous ces dossiers », a conclu le président du gouvernement.