271 407 personnes recensées en 2019

« Nous pouvons déjà constater une augmentation de la population par rapport au recensement de 2014, commente Olivier Fagnot,  directeur de  l’Isee-NC.  Il y a 2 640 personnes en plus, soit une hausse modérée de 1 % en cinq ans, mais le rythme de croissance ralentit. Il était de 9,4 % entre 2009 et 2014. »

15 % de personnes non recensées

Cette opération, menée par 900 agents recenseurs sur les trente-trois communes, a permis à 85 % de la population de se faire connaître. Un taux de réponse extrêmement satisfaisant selon l’Isee. Par contre, 15 % des habitants n’ont pas répondu, soit parce qu’ils étaient absents, soit parce qu’ils ne le voulaient pas.
Dans ce cas, l’Institut « estime le nombre d’habitants soit en enquêtant le voisinage, soit en affectant le nombre moyen de personnes par logement observé dans la commune.» Ce taux était de 6 % lors de la campagne de 2014. Il est à 4 % en Métropole, tout en masquant de grandes disparités selon les communes.

« Dans certains secteurs, les gens ont parfois été plus réticents à répondre qu’en 2014 », regrette Olivier Fagnot.

Diminution de la population à Nouméa

Autres enseignements de ce dénombrement, les naissances restent supérieures aux décès : + 12 500 en cinq ans. Ce qui est une bonne nouvelle. Quant au solde migratoire, il devient négatif (- 9 900 personnes depuis 2014), une première depuis trente ans !
Enfin, note Olivier Fagnot, « Nouméa, qui était proche de la barre symbolique des 100 000 habitants en 2014, voit sa population baisser de 5,6 %. À l’inverse du Grand Nouméa qui progresse avec Dumbéa +12,8 %, le  Mont-Dore + 1,7 %, et Païta qui explose avec 19,1 %. »