L’apprentissage à l’honneur

L’apprentissage à l’honneur

06 juillet 2018

Éducation et formation

Le salon de l’apprentissage se tient les 6 et 7 juillet dans la salle d’honneur de la mairie de Nouméa.

Le salon de l’apprentissage se tient les 6 et 7 juillet dans la salle d’honneur de la mairie de Nouméa.

Depuis le 2 juillet, la 3e édition de la Semaine de l’apprentissage bat son plein. Ce vendredi, l’opération organisée par les chambres consulaires dans les trois provinces a fait escale à Nouméa. Objectifs ? Informer sur l’ensemble des formations proposées et ouvrir la période de recrutement pour la rentrée 2019.

Après Koné et Maré, la semaine de l’apprentissage a ouvert son salon le 6 juillet dans la salle d’honneur de la mairie de Nouméa. Toute la journée et demain, les jeunes et leurs familles, ainsi que les entreprises, sont invités à venir se renseigner sur ce dispositif de formation en alternance, les diplômes préparés (du CAP au Bachelor) et les modalités de recrutement au travers de documentations, de vidéos et de présentations.

Porté par les chambres de métiers et de l’artisanat, de commerce et d’industrie, et d’agriculture, qui gèrent des centres de formation d’apprentis (CFA), l’événement propose également des espaces de pré-inscription, d’orientation, de conseil et de rencontres permettant d’apporter une aide individualisée ou encore de s’entretenir avec des apprentis et des professionnels.

Des élèves en 1ère année de CAP pâtisserie au centre de formation de l’artisanat Lucien-Mainguet.

Des élèves en 1ère année de CAP pâtisserie au centre de formation de l’artisanat Lucien-Mainguet.

 

Vers la réforme de l’alternance

La veille, la direction de la Formation professionnelle continue (DFPC) a animé une conférence à la CCI sur le thème : « Quelle réforme de l’alternance en Nouvelle-Calédonie » ? Préparée par le gouvernement, en collaboration avec l’ensemble des acteurs concernés, cette réforme propose notamment de créer un contrat unique d’alternance « qui remplacera le contrat d’apprentissage et le contrat de qualification, indique Dominique Faudet-Bauvais, directrice adjointe de la DFPC. Il s’adressera aux jeunes à partir de 16 ans, et dans quelques cas précis, à ceux qui auront presque atteint cet âge, sur dérogation, et il n’aura plus de limite d’âge haute contrairement à l’apprentissage qui était possible jusqu’à 25 ans seulement ».

Outil d’insertion

Autres nouveautés envisagées dans ce projet de loi du pays : offrir la possibilité aux collectivités publiques de recruter des alternants et encadrer l’activité des centres de formation au travers d’un agrément délivré par le gouvernement. Cette mesure vise à élargir l’accès à ce dispositif à d’autres organismes que les CFA et à garantir une offre de formation qui répond aux besoins en compétences des entreprises. « L’objectif est de faire de l’alternance un véritable outil d’insertion au service d’un large public et notamment, celui éloigné de l’emploi », résume Dominique Faudet-Bauvais. La réforme entend également réaffirmer le rôle prépondérant de l’entreprise et du tuteur dans le parcours de formation et la nécessité d’un partenariat étroit entre le CFA, ses équipes et les entreprises qui accueillent des alternants.

Tout est mis en œuvre pour que le Congrès adopte la loi du pays avant la fin de l’année afin de pouvoir mettre en place le nouveau contrat d’alternance à la rentrée 2019.

L’apprentissage en chiffres

  • Des formations à plus de 30 métiers différents
  • Près de 700 apprentis formés chaque année
  • Plus de 500 entreprises formatrices d’apprentis
  • Taux d’insertion (poursuite d’étude ou entrée dans la vie active) de 80 % par promotion
  • 5000 jeunes diplômés de l’apprentissage depuis 30 ans

 

 

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