Les projets calédoniens en force au Fonds Pacifique

Les projets calédoniens en force au Fonds Pacifique

08 février 2017

Relations extérieures Francophonie

Les représentants de Wallis-et-Futuna, de la Polynésie française et de la Nouvelle-Calédonie au comité directeur du Fonds Pacifique (© Présidence de la Polynésie française).

Les représentants de Wallis-et-Futuna, de la Polynésie française et de la Nouvelle-Calédonie au comité directeur du Fonds Pacifique (© Présidence de la Polynésie française).

Le vice-président du gouvernement Jean-Louis d'Anglebermes a représenté la Nouvelle-Calédonie lors du comité directeur du Fonds Pacifique 2017 réuni à Papeete le 3 février. Environ 72,5 millions de francs de l’enveloppe, émanant du ministère des Affaires étrangères, bénéficieront à des projets qui impliquent directement la Nouvelle-Calédonie.

Le comité, présidé par Édouard Fritch, président de la Polynésie française, était chargé d’arrêter la liste des projets retenus dans le cadre d’un financement du Fonds Pacifique qui s’élève cette année à 164,7 millions de francs. Pour être éligibles à cette aide, les projets doivent impliquer au moins un territoire français et un État ou territoire non-français de la région. En 2017, les domaines prioritaires sont la lutte contre le changement climatique et la prévention des risques de catastrophe, les projets économiques et industriels et les projets de sécurité sanitaire et alimentaire.

Intégration régionale

En ouverture de la réunion, Jean-Louis d’Anglebermes a rappelé l'importance que revêt ce fonds de coopération de l’État, « dernier véritable levier financier destiné à soutenir l'intégration des territoires français dans leur environnement régional ». Au sein du comité, ce sont les représentants de la Nouvelle-Calédonie, de la Polynésie française et de Wallis-et-Futuna qui détiennent la majorité. Pour le vice-président, ce réel pouvoir de décision a permis aux territoires du Pacifique de s’approprier pleinement le dispositif.

Cette année, de nombreux projets calédoniens ont su convaincre les membres du comité qui leur ont attribué environ 72,5 millions de francs. Cofinanceur du fonds depuis 2007, la Nouvelle-Calédonie participe à hauteur de 20 millions en 2017. Cette contribution a permis de maintenir et de cofinancer des projets pertinents, mais non-sélectionnés faute de ressources suffisantes. Au total, près de 92,5 millions de francs ont donc été répartis lors de ce 31e comité en faveur de projets qui contribuent au rayonnement régional de la Nouvelle-Calédonie.

 

Principaux projets calédoniens retenus

  • Projet d’appui du gouvernement de Tonga dans la mise en œuvre de sa politique de transition énergétique, porté par les acteurs calédoniens du secteur de l'énergie ;
  • Projet visant au renforcement de la francophonie et au développement de la mobilité étudiante en Océanie, porté par l'Université de la Nouvelle-Calédonie (UNC) ;
  • L'accompagnement du festival de films documentaires Ânûû-rû âboro de Poindimié dans sa dimension océanienne ;
  • Deux projets de recherche à caractère régional portés par l'Institut Pasteur de Nouvelle-Calédonie (médecine traditionnelle et moustiques vecteurs de maladies) ;
  • La diffusion dans plusieurs pays d'Océanie d’une initiative financée par l'Union européenne et portée par l’association Neofood qui vise à améliorer les habitudes alimentaires en privilégiant les produits locaux ;
  • Plusieurs projets dans les secteurs de l'économie numérique et de l'agriculture ;
  • Une dotation de 16,8 millions de francs pour la convention de coopération entre la Nouvelle-Calédonie et le Vanuatu.

 

 

Agir de concert

En marge du comité directeur du Fonds Pacifique, Jean-Louis d’Anglebermes s'est entretenu avec le président de la Polynésie française, Édouard Fritch, et le vice-président, Teva Rohfritsch. L’amélioration de la coordination des deux gouvernements en matière de relations extérieures, et notamment lors des réunions régionales, a été un des principaux sujets abordés. De même, les interlocuteurs ont aussi convenu de mutualiser leurs efforts dans leurs actions de rayonnement régional au travers de moyens comme le FED (fonds européen de développement) par exemple.

 

Les représentants de Wallis-et-Futuna, de la Polynésie française et de la Nouvelle-Calédonie au comité directeur du Fonds Pacifique (© Présidence de la Polynésie française).

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