Le secrétaire d’État prend la mesure des enjeux

Le secrétaire d’État prend la mesure des enjeux

08 décembre 2017

Environnement et énergie

Visite guidée de l’aquarium par Richard Farman, pour Sébastien Lecornu, Philippe Germain et Nicolas Metzdorf.

Visite guidée de l’aquarium par Richard Farman, pour Sébastien Lecornu, Philippe Germain et Nicolas Metzdorf.

Le secrétaire d’État à la Transition écologique et solidaire Sébastien Lecornu a découvert les richesses et les enjeux du milieu marin calédonien, lors d’une visite, mardi 5 décembre, à l’Aquarium des lagons et à l’IRD.

Sébastien Lecornu, qui accompagnait le Premier ministre Édouard Philippe lors de son voyage officiel en Nouvelle-Calédonie, a profité d’une visite guidée de l’Aquarium des lagons, animée par le directeur de l’établissement, Richard Farman. Parmi les touristes, nombreux ce matin-là, il a pu découvrir les richesses et les beautés du monde sous-marin. Un écosystème unique et fragile qui mérite d’être protégé, comme l’ont rappelé les extraits du film documentaire La Nouvelle-Calédonie, le jardin de corail (National Geographic, IRD, UNC), projetés après la visite. « J’ignorais que le Parc naturel de la mer de Corail abritait un tiers des récifs “pristines” de la planète », a reconnu Sébastien Lecornu.

La Nouvelle-Calédonie candidate au PIA

À l’issue de cette projection, le président du gouvernement a exposé au secrétaire d’État la candidature déposée par la Nouvelle-Calédonie en septembre, en réponse à un appel à manifestation d’intérêt lancé dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir (PIA, voir encadré), sur le thème des « Territoires d’innovation de grande ambition ». « Il s’agit de présenter un projet d’innovation en vue d’obtenir des ressources et des soutiens de l’État pouvant s’élever jusqu’à 4,5 milliards de francs », a résumé Philippe Germain.

Conçu en partenariat avec les scientifiques du CRESICA, les acteurs économiques du cluster maritime, les institutions, l’Adecal et le comité de gestion du Parc naturel de la mer de Corail, ce projet entend faire de la préservation de la biodiversité du parc, un moteur de croissance dans le Pacifique.

Recherche, préservation, technologie, valorisation

« Il repose sur quatre axes, a précisé le président. Le développement de la recherche scientifique, la sécurisation du parc, le développement d’outils numériques (applications pour la surveillance des pollutions, exploitation d’images satellitaires, etc.) et l’économie à développer. »

Le jury se prononcera sur la candidature calédonienne dans les prochaines semaines. Si celle-ci est retenue, elle pourra participer à l’appel d’offres qui sera lancé en 2018 pour tenter de remporter une partie des 60 milliards de francs de dotation de ce programme.

 

Programme d'investissements d'avenir (PIA)

Le PIA est piloté par le commissariat général à l'Investissement. Il a été mis en place par l'État en 2010 pour cofinancer des investissements innovants et prometteurs, comme par exemple, la mise en œuvre de politiques publiques prioritaires visant à accompagner les transitions à fort impact sur l’économie.

 

Autour de la table avec les acteurs du monde de la mer

Après l’aquarium, Sébastien Lecornu et Philippe Germain ont participé à un déjeuner-débat auquel étaient conviés les acteurs privés et publics du monde maritime. Un repas de la mer 100 % local et ponctué d’interventions sur les enjeux de la surveillance maritime, la pêche, le tourisme, la préservation de la ressource, etc. À l’issue du déjeuner, le secrétaire d’Etat s’est rendu à l’IRD où lui ont été présentés les programmes de recherche sur les récifs coralliens et les espèces marines, menés par l’institut en lien avec l’AFB (Agence française de la biodiversité) et le PROE (Programme régional océanien de l’environnement), afin de mieux assurer leur gestion et leur préservation.

 

Le secrétaire d’État prend la mesure des enjeux maritimes