Les normes de construction calédoniennes saluées à Paris

Les normes de construction calédoniennes saluées à Paris

10 janvier 2020

Aménagement du territoire

La ministre de l’Outre-mer Annick Girardin, aux côtés du membre du gouvernement Vaimu’a Muliava et du directeur adjoint de la DAPM Djamil Abdelaziz.

La ministre de l’Outre-mer Annick Girardin, aux côtés du membre du gouvernement Vaimu’a Muliava et du directeur adjoint de la DAPM Djamil Abdelaziz.

Les normes de construction étaient à l’ordre du jour d’une mission en Métropole conduite, début décembre, par le membre du gouvernement en charge des constructions publiques, du logement et de l’urbanisme, Vaimu’a Muliava. L’occasion de mettre en lumière le travail entrepris par la Nouvelle-Calédonie pour créer un cadre normatif dédié au secteur de la construction.

Initié en 2016, le référentiel de la construction de la Nouvelle-Calédonie (RCNC) a pour objectif d'améliorer la qualité de la construction afin de garantir la sécurité des Calédoniens et d’assurer une protection juridique des entreprises. Un vaste chantier qui mobilise plus d’une centaine de professionnels locaux et dont l’écho retentit désormais jusqu’à Paris où se sont rendus dernièrement Vaimu’a Maliava, en charge de ce secteur au gouvernement, accompagné du directeur adjoint des achats, du patrimoine et des moyens (DAPM), Djamil Abdelaziz.

Le RCNC, un exemple à suivre

Dans son discours d’ouverture de la 8e édition des Rencontres économiques du Pacifique Sud qui s’est tenue le 6 décembre au ministère de l’Outre-mer, la ministre Annick Girardin a en effet cité cette « démarche innovante portée par le gouvernement de Nouvelle-Calédonie et conduite sous l'impulsion de M. Muliava sur les normes de construction » comme un « modèle pour les autres collectivités ultramarines » qui pourrait « contribuer à consolider l’axe indopacifique prôné par le président de la République ». L’appui possible de l’État en faveur de la Nouvelle-Calédonie pour développer des synergies régionales, voire même élaborer une normalisation ultramarine, a fait l’objet d’un échange entre la ministre de l’Outre-mer et le membre du gouvernement Vaimu’a Muliava.

Un référentiel sur-mesure

Le deuxième temps fort de cette mission parisienne a eu lieu le 10 décembre à l’occasion de la journée Pacte l’Événement, à laquelle était convié le directeur adjoint de la DAPM au titre du soutien financier (19 millions de francs) octroyé en 2018 au RCNC par le programme PACTE*. « Les organisateurs ont été sensibles à la qualité des projets développés, a précisé Djamil Abdelaziz. Mais ils ont surtout constaté la volonté unanime des territoires ultra-marins de piloter eux-mêmes la contextualisation des référentiels pour les rendre pertinents, accessibles et en phase avec les modes de vie insulaires et les attentes des secteurs économiques. »

* Programme d’Action pour la qualité de la Construction et la Transition Énergétique.

 

Les autres rencontres parisiennes

En marge de ces deux événements, le directeur-adjoint de la DAPM a participé à des réunions notamment avec l’Association française de normalisation (AFNOR), la direction de l'Habitat, de l'urbanisme et des paysages (DHUP) et l’Agence qualité construction (AQC). Il a également rencontré la délégation sénatoriale aux outre-mer, particulièrement sensible au dossier du RCNC, qui a affirmé sa volonté de participer et de soutenir la démarche calédonienne. Dans un premier temps, des Assises de la construction ultra marine pourraient être organisées au Sénat.

 

Djamil Abdelaziz et Michel Magras, président de la délégation sénatoriale aux outre-mer.

Djamil Abdelaziz et Michel Magras, président de la délégation sénatoriale aux outre-mer.

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