Un partenariat gagnant pour l’aménagement du Vanuatu

Un partenariat gagnant pour l’aménagement du Vanuatu

10 avril 2019

Relations extérieures

L’étude de la Secal va permettre d’apporter des réponses en matière d’urbanisation et d’habitat, notamment pour les deux plus grandes villes du Vanuatu, Port-Vila et Luganville.

L’étude de la Secal va permettre d’apporter des réponses en matière d’urbanisation et d’habitat, notamment pour les deux plus grandes villes du Vanuatu, Port-Vila et Luganville.

Une convention relative à une étude pour la création d’une agence de l’urbanisme et de l’habitat au Vanuatu a été signée le 9 avril entre le gouvernement et la Société d'équipement de la Nouvelle-Calédonie (Secal). Un projet qui pourrait entraîner de futurs marchés pour les entreprises calédoniennes.

Le Vanuatu souhaite engager une réflexion sur l’aménagement global de son territoire, en matière d’urbanisme et d’habitat. À cette fin, le pays souhaite mettre en place une agence, inspirée du fonctionnement des sociétés publiques calédoniennes, qui soit en mesure d’évaluer le potentiel foncier du Vanuatu et d’accompagner les projets d’investissement. Et pour l’aider à mener à bien ce projet, notre plus proche voisin fait appel à la Secal, au service des collectivités de la Nouvelle-Calédonie depuis 1971 pour leurs dossiers d’aménagement et de constructions publiques. « C’est une reconnaissance du savoir-faire calédonien et en particulier de la Secal dont la Nouvelle-Calédonie est actionnaire, se félicite le président du gouvernement. De plus, la future agence d’aménagement du Vanuatu portera des projets auxquels les entreprises calédoniennes, nous l’espérons, pourront participer. »  

Une première

Concrètement, la Secal va mener au Vanuatu une étude de faisabilité qui a pour but d’identifier les besoins et les zones d’aménagement sur les îles principales d’Efaté et de Santo, puis de définir la structure qui accompagnera ces projets d’urbanisme. « C’est une grande première pour la Secal, lance sa directrice Marie-Paule Robineau. En tant que société d’économie mixte, nous avons mené une réflexion par rapport à nos domaines de compétences pour savoir comment accompagner la Nouvelle-Calédonie dans sa volonté d’intégration régionale. »  Sur la base de l’étude réalisée, l’aménageur prévoit de pouvoir proposer des solutions au Vanuatu d’ici à un an.

 

 

 

Financement du Fonds Pacifique

Le projet s’est concrétisé avec la signature d’une convention pour financer, dans le cadre du Fonds Pacifique à part égale entre l’État et la Nouvelle-Calédonie, l’intervention de la Secal, à hauteur de 7,4 millions de francs. « Une partie du financement provient de la Nouvelle-Calédonie, mais cette étude revient à un outil calédonien qui est la Secal », rappelle Philippe Germain. « Il s’agit d’une opération très importante pour le Vanuatu qui connaît une urbanisation rapide dans ses deux plus grandes villes, Port-Vila et Luganville, assure Serge Mahé, consul général de la République du Vanuatu à Nouméa. Cette initiative entre également dans le cadre de l’accord de coopération entre le Vanuatu et la Nouvelle-Calédonie. »  Philippe Germain acquiesce : « Au-delà des relations historiques qui nous lient, nous sommes en train de construire un véritable partenariat profitable au développement de nos deux pays et à nos acteurs économiques respectifs ».

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