3,6 milliards pour l’emploi et l’insertion

3,6 milliards pour l’emploi et l’insertion

12 avril 2017

Emploi et travail Économie

La signature de la convention de financement du 11e FED a eu lieu à Bruxelles.

La signature de la convention de financement du 11e FED a eu lieu à Bruxelles.

Le vice-président du gouvernement, Jean-Louis d’Anglebermes, et le directeur général en charge de la coopération internationale et du développement de la Commission européenne, Stefano Manservisi, ont signé le 6 avril la convention de financement du 11e Fonds européen de développement (FED) pour la Nouvelle-Calédonie. L’enveloppe de 3,6 milliards de francs sera consacrée à l’emploi et à l’insertion professionnelle.

Cette convention est le volet financier du 11e FED, pour la période 2017-2020, dont le document de programmation a été signé le 24 février dernier à Aruba (Antilles) lors du 15e Forum de dialogue entre les pays et territoires d’Outre-mer (PTOM) et l’UE.

 

L’aide de l’Europe, d’un montant de 3,6 milliards de francs, vise à accompagner la mise en œuvre de la Stratégie emploi et insertion professionnelle dont s’est dotée la Nouvelle-Calédonie. Son élaboration a donné lieu à un solide travail en commun des collectivités compétentes, des organisations syndicales et patronales, ainsi que de la société civile. Avoir une vision « pays » était l’une des conditions imposées par l’Europe pour obtenir son soutien. « Cette stratégie a d’abord consisté à harmoniser les dispositifs existants pour atteindre une cible commune qui est l’insertion des jeunes, et notamment ceux les plus éloignés de l’emploi », rappelle le vice-président du gouvernement Jean-Louis d’Anglebermes.

 

Des indicateurs de suivi

La stratégie entend analyser tout ce qui peut faire obstacle à l’accès au marché du travail, y compris les problèmes concrets de transports, d’hébergement, etc. Elle encourage également la montée en compétence des personnes ayant un emploi et s’attache à soutenir les entreprises prêtes à jouer la carte de l’insertion et de la promotion de leurs salariés. « Nous pourrons évaluer l’efficacité de notre stratégie à travers les indicateurs demandés par l’Europe », précise Jean-Louis d’Anglebermes.

 

La signature de cette convention représente l’aboutissement d’un processus de longue haleine et permettra de débloquer le versement de la première tranche du programme d’appui qui se monte à 700 millions de francs.

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