Vie chère : la lutte s’organise dans le consensus
Séduits par la méthode du gouvernement, les partenaires font des propositions concrètes.
Restitution et point d’étape des discussions avec les partenaires sociaux sur la vie chère, jeudi 12 mai au gouvernement. Au cours des dernières semaines, le président Harold Martin et le vice-président Gilbert Tyuienon, Anthony Lecren (économie), Sonia Backes (fiscalité), Sylvie ROBINEAU (protection sociale, solidarité) et Georges MANDAOUE (emploi, insertion professionnelle), ont consulté l’ensemble des organisations syndicales de salariés et d’employeurs ainsi que des associations de consommateurs.
Leur objectif : que chacun puisse exprimer ses attentes et formuler des propositions en matière de lutte contre la vie chère, qui est l’affaire de tous et redonner ainsi du pouvoir d’achat des Calédoniens.
Le gouvernement a en effet inauguré une nouvelle méthode d’écoute, de dialogue et de travail, pour que de vraies solutions soient trouvées à la vie chère, qui est devenue la première préoccupation des Calédoniens et intolérable au budget de nombre de familles. A l’issue de ces consultations les organisations patronales ont formulé quelque 80 propositions dans une quinzaine de secteurs de l’économie, dont l’abandon de marges sur 25 produits de toute première nécessité (huile, margarine, lait, eau, biscuits, pâtes, riz, cassoulet, thon, lessive, conserves de viande etc…).
La copie est maintenant dans les mains du gouvernement collégial qui entend proposer un premier train de mesure d’urgence mi-juin.