Soutien à l’école James Paddon

Soutien à l’école James Paddon

12 août 2019

Éducation et formation

Isabelle Champmoreau, membre du gouvernement en charge de l’enseignement, a participé à la réunion qui s’est tenue à l’école James Paddon de Païta.

Isabelle Champmoreau, membre du gouvernement en charge de l’enseignement, a participé à la réunion qui s’est tenue à l’école James Paddon de Païta.

Gouvernement et province Sud sont venus témoigner de leur solidarité avec la commune de Païta et le personnel de l’école James Paddon, victime de deux incendies en quelques jours. Une réunion d’urgence a été organisée le 12 août pour prendre rapidement des dispositions.

Ce lundi matin, accueillis par Willy Gatuhau, le maire de Païta, Isabelle Champmoreau, membre du gouvernement chargée de l’enseignement et les élus provinciaux, Philippe Blaise et Marie-Jo Barbier, ont pu constater l’ampleur des dégâts. Moins de deux semaines après la cantine, il s’agit cette fois de deux salles de classe de l’école élémentaire James Paddon qui ont été touchées par un nouvel incendie volontaire. « Nous sommes d’abord venus apporter notre soutien aux équipes municipale et pédagogique, et par leur intermédiaire aux parents d’élèves. Il y a un fort préjudice matériel, mais aussi psychologique », insiste Isabelle Champmoreau.

Les classes ont été la proie des flammes dans la nuit du 9 août.

Les classes ont été la proie des flammes dans la nuit du 9 août.

 

Actions concertées

La deuxième raison de cette visite est d’organiser la solidarité avec la mairie de Païta, « chacun dans nos compétences afin de préparer la rentrée dans les meilleures conditions », poursuit la membre du gouvernement. Ainsi une réunion, en présence de tous les partenaires institutionnels, s’est tenue dans la foulée au sein de l’école. Pour le gouvernement, cette aide devrait prendre la forme d’une subvention afin de pouvoir racheter du matériel pédagogique, en grande partie détruit pendant l’incendie. Mais devant les agressions répétées que subissent les établissements scolaires, en particulier dans le Grand Nouméa, la nécessité d’une réponse globale est en train de s’imposer. « Il s’agit de mettre tous les partenaires autour de la table pour élaborer, au niveau de la Nouvelle-Calédonie, une politique de sécurisation des locaux et de lutte contre les incivilités qui concernerait les écoles, les collèges et les lycées. L’idée est que les actions soient menées de manière solidaire et en cohérence par toutes les collectivités », souligne Isabelle Champmoreau.