Un parcours santé pour faire bouger les Calédoniens

Un parcours santé pour faire bouger les Calédoniens

12 novembre 2020

Santé et social Jeunesse et sports

Les membres du gouvernement Valentine Eurisouké et Jean-Pierre Djaïwé ont présenté le parcours santé Do Kamo, mardi 10 novembre au gouvernement.

Les membres du gouvernement Valentine Eurisouké et Jean-Pierre Djaïwé ont présenté le parcours santé Do Kamo, mardi 10 novembre au gouvernement.

Inspiré du circuit de la flamme des Jeux du Pacifique de 2011, le parcours santé Do Kamo sillonnera le pays du 14 au 28 novembre. Objectif : offrir l’occasion aux Calédoniens de renouer avec l’activité physique afin de faire reculer la sédentarité.

Le coup d’envoi du parcours santé Do Kamo sera donné ce samedi 14 novembre au Mont-Dore. Il se rendra ensuite à Yaté, Dumbéa, Païta, puis prendra la direction du Nord, traversera la chaîne en direction de la côte Est avant de rejoindre le grand Nord, puis la côte Ouest. Au total, 27 communes se mobiliseront pour relayer cet événement pays « dont l’ambition est de mettre tous les Calédoniens en mouvement », a expliqué la membre du gouvernement en charge du plan de santé Do Kamo. « La Nouvelle-Calédonie compte 49 000 personnes en longue maladie, a poursuivi Valentine Eurisouké. La plupart sont victimes de maladies chroniques dues à la sédentarité. Cette opération vise donc à promouvoir l’activité physique en tant que déterminant de santé. » Elle s’inscrit aussi dans l’un des axes du plan Do Kamo qui entend à renforcer l’offre de prévention.

 

Bouger dans la bonne humeur

 

Conçu dans un esprit festif et joyeux, après une année marquée par la crise sanitaire et l’annulation de nombreuses manifestations sportives, cet événement est aussi l’occasion de « rassembler les Calédoniens », a indiqué le membre du gouvernement en charge du sport, Jean-Pierre Djaïwé. Marche, vélo, jardinage, yoga, gym, basket… Les communes ont carte blanche pour organiser le passage du parcours santé Do Kamo sur leur territoire, le temps d’une demi-journée. Seule contrainte, proposer des activités physiques gratuites et à la portée à tous, afin de permettre à chacun de « prendre conscience qu’il est possible d’inverser la tendance en bougeant un peu chaque jour », a souligné Jean-Pierre Djaïwé.

 

Une sculpture pour unir les communes

 

À la croisée du plan Do Kamo, du plan de la pratique sportive qui entend développer le sport comme vecteur de bien-être, et du plan territorial de sécurité et de prévention de la délinquance qui a permis le recrutement d’éducateurs sportifs dans les provinces Nord et Sud, l’itinéraire du parcours santé sera matérialisé par une sculpture. Cette œuvre voyagera de commune en commune. « Chacune d’elles y nouera un manou, a précisé Patrick Ventura, de Challenge Organisation, en charge de l’événement. Un arbre sera aussi planté à chaque étape, comme symbole du passage de la manifestation, mais aussi pour rappeler aux habitants de continuer à bouger les autres jours de l’année ! ».

 

Les membres du gouvernement étaient entourés de Patrick Ventura (Challenge organisation, à gauche) et de la direction de la Jeunesse et des sports (Pierre Forest et Bruno Salvay).

Les membres du gouvernement étaient entourés de Patrick Ventura (Challenge organisation, à gauche) et de la direction de la Jeunesse et des sports (Pierre Forest et Bruno Salvay).

 

Pourquoi une activité physique régulière ?

Le sport fait partie des activités physiques, mais il existe bien d’autres façons de pratiquer une activité physique régulière : la marche, le jardinage, le débroussage, la danse, etc. L’activité physique augmente la dépense énergétique, c'est-à-dire le nombre de calories dépensées par unité de temps.

Il est recommandé de bouger au moins 30 minutes par jour.

 

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