Faciliter l’accès aux tests de dépistages rapides

Faciliter l’accès aux tests de dépistages rapides

13 mars 2019

Santé et social

Une goutte de sang du patient suffit pour effectuer un test rapide d’orientation diagnostique (TROD).

Une goutte de sang du patient suffit pour effectuer un test rapide d’orientation diagnostique (TROD).

Étendre aux centres médico-sociaux l’utilisation de tests de dépistage rapides réservés jusqu’alors aux laboratoires de biologie médicale, tel est l’objectif de deux avant-projets de loi du pays examinés par le gouvernement. À la clé : des traitements mieux ciblés et des économies conséquentes pour le Ruamm.

Angines, hépatites, VIH, syphilis… Pour détecter ces maladies, des tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) existent. Il s’agit de tests unitaires, le plus souvent à partir d’une goutte de sang du patient, dont les résultats sont lisibles en seulement 2 à 30 minutes et à l’œil nu. Un progrès médical que seuls les laboratoires d’analyse de biologie médicale peuvent mettre en œuvre aujourd’hui. Afin d’en faire bénéficier le plus grand nombre et à la demande des provinces, les textes examinés ce jour proposent de libéraliser les TROD pour les rendre accessibles à davantage de professionnels de santé, « notamment ceux qui exercent dans les centres médico-sociaux », a indiqué le président Philippe Germain.

Des tests rapides et économiques

Grâce à ces tests il est possible d’identifier l’origine des angines : une donnée clé pour établir le traitement à prescrire. Les antibiotiques - inutiles si l’origine est virale – pourront ainsi être utilisés à bon escient. Les procédures de dépistage des maladies sexuellement transmissibles, des drogues et des traitements de substitution aux opiacés seraient aussi facilitées et accélérées.

Autre atout de poids en faveur des TROD, les économies qu’ils permettraient de générer, sont estimées à 137 millions de francs par an.