Top départ pour le service national universel

Top départ pour le service national universel

13 octobre 2020

Jeunesse et sports Éducation et formation

Le lancement du SNU s’est tenu en présence notamment des représentants de l’État, du gouvernement, du vice-rectorat direction générale des enseignements, de la direction de la Jeunesse et des sports et des forces armées.

Le lancement du SNU s’est tenu en présence notamment des représentants de l’État, du gouvernement, du vice-rectorat direction générale des enseignements, de la direction de la Jeunesse et des sports et des forces armées.

Le service national universel en Nouvelle-Calédonie est lancé. Lundi 12 octobre, 80 lycéens volontaires, âgés de 15 à 17 ans, ont débuté la phase 1 de ce dispositif d’État qui vise à favoriser l’engagement des jeunes en faveur d’une société fondée sur la cohésion nationale.

Les premières « recrues » locales du service national universel (SNU) ont pris leurs quartiers au lycée du Grand Nouméa Dick-Ukeiwé pour un séjour de cohésion de deux semaines. Du 12 au 23 octobre, 40 filles et 40 garçons scolarisés en classe de seconde, dont cinq originaires de Wallis-et-Futuna, seront les premiers en Nouvelle-Calédonie à expérimenter ce dispositif lancé par l’État en Métropole en juillet 2019. « Le SNU est né de la volonté du Président de la République, leur a rappelé le haut-commissaire Laurent Prévost lors de la cérémonie de lancement. Il vise à créer un nouvel engagement de la jeunesse en instaurant un moment pour l’ensemble des jeunes de France qui favorise le brassage social et territorial d’une classe d’âge. »

Les 80 jeunes sont répartis en deux compagnies.

Les 80 jeunes sont répartis en deux compagnies.

 

Valeurs citoyennes

 

Issus de classes « Défense et sécurité » durant leurs années au collège, ces élèves volontaires ont préféré renoncer à leurs congés scolaires pour vivre le premier chapitre de cette nouvelle aventure. « Nous sommes très fiers de votre engagement dans cette expérience », les a félicités la membre du gouvernement en charge de l’enseignement. « À l’heure où la Nouvelle-Calédonie doit franchir de nouvelles étapes dans son histoire, a poursuivi Isabelle Champmoreau, ce séjour prend toute sa signification. Car il conjugue les valeurs de la République - la liberté, l’égalité, la fraternité - aux valeurs océaniennes de respect, de solidarité et de dialogue. C’est ainsi que nous formerons le socle de notre avenir commun. »

 

« Votre centre de cohésion, ici, au lycée Dick-Ukeiwé est un symbole fort, a déclaré Isabelle Champmoreau. Premier sénateur Kanak et député européen calédonien, cet homme a œuvré toute sa vie pour la paix et la jeunesse. »

« Votre centre de cohésion, ici, au lycée Dick-Ukeiwé est un symbole fort, a déclaré Isabelle Champmoreau. Premier sénateur Kanak et député européen calédonien, cet homme a œuvré toute sa vie pour la paix et la jeunesse. »

 

Un programme riche et varié

 

Pendant ces deux semaines, « la pédagogie par l’action » sera le maître mot, a indiqué le haut-commissaire. Encadrés par 13 adultes également volontaires, les jeunes participeront à des modules sur les thèmes de la défense et la mémoire, la sécurité, le code de la route ou encore la promotion de la santé. Le SNU est aussi l’occasion de renforcer l’orientation et l’accompagnement des adolescents dans la construction de leur parcours. Dans ce cadre, ils passeront des bilans (français et compétences numériques) afin d’identifier leurs point faibles ainsi que leurs atouts. Enfin, ils participeront à de nombreuses visites de terrain, organisées en partenariat avec des institutions et des associations, pour découvrir les ressources naturelles et culturelles du pays. Le sport sera aussi à leur agenda, ainsi que la participation aux tâches quotidiennes : préparation des repas, ménage, etc. De 6 heures 30 à 22 heures 30, chaque journée promet d’être bien remplie !

 

 

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Fiers et heureux d’être les premiers à participer au SNU

Sandra, Jérémy, Lyndsay et Noah ont entre 15 et 16 ans et sont élèves en seconde au lycée Jules-Garnier. C’est le sourire aux lèvres et le torse bombé qu’ils déclarent leur joie de participer à ce premier séjour de cohésion du SNU. Et sans regret pour les vacances scolaires ! « Nous, au moins, on va faire plein de choses », lâche Sandra. « Ca va nous occuper, c’est mieux que de galérer au quartier… », confirme Jérémy. « On va travailler quand même un peu, nuance Noah, mais c’est mieux que les vacances où on ne fait rien », « et on va rencontrer plein d’autres jeunes ! », renchérit Lyndsay avec enthousiasme.

 

 

Phases 2 et 3

Le séjour de cohésion constitue la première phase du SNU qui en compte trois. À l’issue de ces deux semaines, les jeunes recrues devront ainsi participer à une mission d’intérêt général de 84 heures à effecteur avant la rentrée scolaire 2021. Par la suite, ils pourront pendre un engagement volontaire facultatif de trois mois à un an, à réaliser avant leur 25e anniversaire. Il pourra prendre la forme d’un service civique, d’un engagement auprès de la réserve des Armées ou d’une association... « À terme, a précisé Laurent Prévost, 4 000 jeunes par an en Nouvelle-Calédonie seront concernés par le SNU. »

 

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