La géomatique au service des politiques publiques

La géomatique au service des politiques publiques

13 novembre 2020

Numérique

Avec 165 participants lors de cette édition, la journée du club géomatique remplit chaque année davantage l’auditorium du Centre administratif de la province Sud.

Avec 165 participants lors de cette édition, la journée du club géomatique remplit chaque année davantage l’auditorium du Centre administratif de la province Sud.

Les acteurs de la géomatique avaient rendez-vous à la 5e édition du « GIS day », co-organisée par le gouvernement, le 12 novembre. Une journée d’échanges et de mutualisation qui valorise les applications cartographiques devenues incontournables de nos jours. 

Initié par le Club géomatique de Nouvelle-Calédonie, fort de 23 membres, le GIS Day réunit une fois par an les géomaticiens qui mettent en œuvre les systèmes d’information géographique (SIG) du gouvernement, mais aussi des provinces, des communes, des établissements publics, d’associations et d’entreprises privées. « Votre travail est essentiel car à partir de ces données, il est possible d’élaborer des stratégies de politiques publiques concertées qui couvrent de multiples secteurs : l’environnement, l’aménagement du territoire, l’économie…, a salué Vaimu’a Muliava, membre du gouvernement en charge notamment de la transformation numérique. L’action portée par le club géomatique, qui regroupe de nombreux partenaires publics et privés, est source de synergie ».

 

« Notre territoire doit générer davantage de données », a souhaité Vaimu’a Muliava.

« Notre territoire doit générer davantage de données », a souhaité Vaimu’a Muliava.

Point d’entrée

Deux événements étaient d’ailleurs réunis en un seul cette année, avec la journée du club géomatique et les ateliers de travail pilotés par le GIE Serail, un important producteur de données géographiques, en particulier pour le Grand Nouméa. « La géomatique désigne l’utilisation de l’informatique pour réaliser des cartographies. C’est un outil devenu essentiel aujourd’hui, avec plus de 80 % des données qui sont localisables. La cartographie devient le point d’entrée de beaucoup d’applications », rappelle Damien Buisson, chef du service de la géomatique de la direction des Technologies et des services de l’information. La première présentation de la journée était consacrée au site Georep.nc, la plateforme des données géographiques des directions et services du gouvernement. Véritable référence en Nouvelle-Calédonie, son volet grand public est l’explorateur cartographique, sorte de Google map local.

Acquisition de données participative

Au programme du GIS day également, les principaux travaux réalisés au cours de l’année par les membres du club géomatique, ainsi qu’une nouveauté, une "cartopartie". « Il s’agit d’acquisition de données de manière participative pour montrer que l’on peut travailler à plusieurs administrations et proposer des solutions simples et efficaces. Nous avons par exemple mis en œuvre trois applications très rapidement avec la province Nord grâce à cette méthode », explique Damien Buisson. La mutualisation et le travail partagé sont au cœur de la dynamique du club géomatique. Une rationalisation des tâches d’autant plus nécessaire en cette période où les moyens sont contraints.

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