Réforme des services de santé au travail

Réforme des services de santé au travail

14 août 2020

Santé et social Emploi et travail

Le suivi médical s’adapte désormais à chaque travailleur du secteur privé, pouvant aller du suivi simple à adapté, au suivi renforcé pour les métiers les plus à risques.

Le suivi médical s’adapte désormais à chaque travailleur du secteur privé, pouvant aller du suivi simple à adapté, au suivi renforcé pour les métiers les plus à risques.

Depuis le 2 juillet, les services de santé au travail répondent à une nouvelle réglementation. Ce cadre réformé et plus moderne permet notamment d’adapter le suivi de l’état de santé des travailleurs à la situation de chacun.

Les membres du Congrès ont adopté en mai la réforme des services de santé au travail, et en juin, sa délibération d’application. Inspirée de la législation nationale et adaptée au contexte calédonien, cette mesure, qui était inscrite à l’agenda social partagé, marque un tournant dans l’organisation et le fonctionnement des services de santé au travail. À la clé, un suivi plus efficient de la santé et de la sécurité des travailleurs, deux facteurs clés du développement humain et économique.

 

Équipe pluridisciplinaire

 

Les innovations principales amenées par cette réforme portent sur deux points. Le premier instaure une équipe pluridisciplinaire au sein des services de santé au travail. « Médecins du travail, collaborateurs médecins, internes en médecine du travail, intervenants en prévention des risques professionnels et infirmiers peuvent désormais unir leurs compétences afin d’améliorer la gestion des risques professionnels », explique le directeur adjoint de la direction du Travail et de l’emploi, Thierry Xozame.

 

Suivi simple ou renforcé

 

La deuxième nouveauté concerne l’adaptation du suivi médical au salarié. La visite médicale préalable d’aptitude systématique pour tout recrutement est remplacée par une visite d’information et de prévention, tous les cinq ans au maximum. Seuls les salariés exposés à des risques particuliers doivent se rendre à un examen d’aptitude, renouvelé dans un délai maximal de quatre ans. « Deux niveaux sont ainsi créés, souligne Thierry Xozame. Le suivi individuel simple, mais qui peut être adapté en fonction de la situation particulière du salarié (handicap, âge, maladie, etc.), et le suivi individuel renforcé. » À noter que le travailleur temporaire bénéficie des mêmes prérogatives que le travailleur en contrat à durée indéterminée.

 

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