Une fête nationale au goût de larmes

Une fête nationale au goût de larmes

15 juillet 2016

Société

© Province Sud

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« Restons solidaires face à la barbarie », a déclaré Philippe Germain au lendemain de l’attentat qui a endeuillé la ville de Nice lors du feu d’artifice du 14-Juillet.

De nombreux Calédoniens ont assisté jeudi matin au traditionnel défilé du 14-Juillet présidé par le haut-commissaire Thierry Lataste. Ils ont pu apprécier les prestations du RSMA, du peloton de surveillance et d’intervention à cheval ou encore des fourgons blindés de la Gendarmerie… Sans oublier le très attendu haka des rugbymen militaires du XV du Pacifique.

Mais, vingt-quatre heures plus tard, la France entière se retrouvait une fois de plus en état de choc, suite à l’attentat meurtrier qui a frappé la ville de Nice, à la fin du feu d’artifice célébrant la fête nationale.  Plus de 80 morts, des dizaines de personnes gravement blessées, fauchées par un camion lancé à vive allure dans la foule. « Notre premier soutien doit aller vers les victimes et leurs familles. Le second doit s'adresser à l'État français et à la communauté internationale qui luttent et payent le lourd tribut de la défense de nos valeurs universelles, a déclaré Philippe Germain, président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie. Restons solidaires face à la barbarie ». En signe de deuil, les drapeaux du gouvernement ont été mis en berne.

 

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