Mieux accompagner la dépendance

Mieux accompagner la dépendance

15 juillet 2016

Santé et social

Les diplômés aux côtés d'Isabelle Champmoreau, de Jean-Philippe Vollmer, directeur du GIP Union pour le handicap, et de Richard Fournier, vice-président.

Les diplômés aux côtés d'Isabelle Champmoreau, de Jean-Philippe Vollmer, directeur du GIP Union pour le handicap, et de Richard Fournier, vice-président.

Treize employés du groupement d’intérêt public Union pour le handicap (GIP UPH) ont reçu leur diplôme d'aide médico-psychologique des mains d’Isabelle Champmoreau, au siège du gouvernement, le 13 juillet.

« Nous avons souhaité marquer de manière officielle ce moment important pour les diplômés, mais aussi pour leurs familles et tous nos partenaires dans le domaine médico-social et de la santé. Le gouvernement accorde beaucoup d’importance à la formation. C’est une garantie de services de qualité pour les personnes qui en bénéficient », a souligné la membre du gouvernement, en charge notamment du handicap, et également présidente du GIP UPH. Cet organisme territorial, qui a vu le jour en 2010, accompagne les personnes en situation de handicap ou en perte d'autonomie. Son personnel intervient essentiellement en milieu scolaire en province Sud, où il suit près de 400 enfants et jeunes handicapés, de manière individuelle ou collective, du premier degré jusqu’à l’université.

 

Personnel qualifié

Les accompagnatrices de vie fraîchement diplômées ont voulu perfectionner leur pratique en suivant la formation d’aide médico-psychologique à l’Institut de formation des professions sanitaires et sociales (IFPPS-NC) pendant trois mois. « Un engagement parfois difficile à gérer avec la vie professionnelle et familiale, a salué Jean-Philippe Vollmer, directeur du GIP. Mais vos efforts sont payants aujourd’hui et vous permettront de voguer, pourquoi pas, vers de nouveaux horizons. » En effet, le diplôme d'état d'aide médico-psychologique forme des professionnels capables d'assister des personnes handicapées ou dépendantes de tous âges, dans les gestes de la vie quotidienne et de favoriser leur épanouissement, à domicile ou au sein d’établissements tels que les hôpitaux, les maisons de retraite… L’ensemble des structures médico-sociales de Nouvelle-Calédonie, qui accueillent des personnes dépendantes, peut donc bénéficier de l’arrivée de ce personnel qualifié. Pour rappel, les besoins de ce secteur en plein développement sont actuellement étudiés dans le cadre du schéma du handicap et de la dépendance initié par le gouvernement.

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